Parallèlement, il faut noter que les augmentations salariales prévues pour 2016 représenteront pour les employeurs du Québec un coût moyen annuel additionnel de 151 $ par employé en taxes sur la masse salariale, pour un salaire moyen de 40 000 $, en tenant compte des différents taux de cotisation annoncés pour l’an prochain (cotisations au Fonds de santé et de sécurité du travail, au Régime québécois d’assurance parentale, à la Régie des rentes du Québec, au régime d’assurance-emploi, au Fonds de santé du Québec, etc.).
Les taxes sur la masse salariale, des efforts à poursuivre
« À l’heure où le gouvernement du Québec se penche sur une optimisation de la fiscalité des entreprises, il est bon de rappeler que les employeurs du Québec paient annuellement environ 30 % de plus en taxes sur la masse salariale que leurs concurrents de l’Ontario et 45 % de plus que la moyenne canadienne », déclare Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ. « Cet écart avec nos voisins mine la compétitivité des entreprises du Québec et a été l’objet d’une recommandation de la part de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise, qui recommande une réduction de 430 millions de dollars de la taxe sur la masse salariale. À cet égard, il faut reconnaître les efforts consentis par le gouvernement pour les alléger. Ces efforts devront sans contredit être poursuivis. »
Précisions sur les Prévisions salariales 2016 du CPQ
Le Dossier spécial sur les prévisions salariales est une publication annuelle du CPQ préparée par des firmes de consultation en ressources humaines parmi les plus reconnues du Québec. Produit cette année avec Hay Group, Mercer, Morneau Shepell, Normandin Beaudry et Towers Watson, le document comprend aussi une section qui présente une analyse des tendances salariales dans le milieu associatif, qui est produite depuis 2009 par le Centre québécois de service aux associations (CQSA).
Sur les plans régional et sectoriel, les augmentations prévues en Alberta et en Saskatchewan, de même que celles dans le secteur de l’énergie, s’alignent pour la première fois depuis plusieurs années sur la moyenne canadienne en raison de la baisse des prix de l’énergie. Il ne devrait pas y avoir d’écarts considérables non plus au regard des hausses accordées entre les différentes catégories d’emplois (personnel technique et administratif, personnel d’opération et de production, professionnels, cadres, cadres supérieurs, etc.).
« Dans un contexte de concurrence mondiale, où l’accès à une main-d’œuvre disponible, de qualité et à un coût concurrentiel constitue une priorité, il est essentiel que les employeurs bénéficient des meilleures conditions possibles, notamment en ce qui a trait aux taxes sur la masse salariale, pour accroître la prospérité du Québec et offrir ainsi une rémunération qui soit compétitive à leurs employés », estime Yves-Thomas Dorval.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 75 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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Renseignements et entrevues :
Benjamin Laplatte
Directeur principal – Affaires publiques et développement corporatif
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