Négociations des conventions collectives de la fonction publique : il faut tenir compte de la capacité de payer des Québécois!

Montréal, le lundi 15 décembre 2014 – Le Conseil du patronat prend acte des propositions faites par le gouvernement aux employés des secteurs public et parapublic, dévoilées aujourd’hui par le président du Conseil du Trésor Martin Coiteux. Dans le contexte budgétaire actuel, et considérant que la rémunération des employés de l’État représente 60 % des dépenses de programme, l’organisme estime que le gouvernement n’a pas le choix que d’agir pour limiter la croissance totale des dépenses reliées à la masse salariale (objectif qui pourrait être atteint de différentes manières dans le cours des négociations).

Le Conseil du patronat, note qu’avec l’offre du gouvernement, 40 % des employés de l’État recevront des hausses de salaire de 3,6 % par année en moyenne grâce à leur progression dans les échelles salariales, ce qui dépasse les augmentations prévues en 2015 pour le secteur privé.

« Les négociations dans le secteur public ne devraient pas être qu’une question purement budgétaire et permettre également de revoir certains aspects fondamentaux de la rémunération », déclare Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du Conseil du patronat du Québec. « Il faut aussi pouvoir raisonner en termes de gains de productivité, d’efficience et de flexibilité dans les secteurs public et parapublic pour limiter la croissance des dépenses en masse salariale, tout en offrant, sur ces mêmes bases, une rémunération intéressante et orientée vers ces objectifs pour attirer et retenir du personnel qualifié. »

Le Conseil du patronat veut rappeler que toute comparaison de la rémunération des employés de l’État avec celle du secteur privé doit tenir compte de la sécurité d’emploi qui prévaut dans le secteur public et de l’existence de régimes de retraite à prestations déterminées, donnant l’assurance de pouvoir toucher une retraite représentant 70 % du salaire. Ces avantages, très substantiels, n’ont pas d’équivalent dans le privé.

L’organisme seconde également les dispositions visant à inciter les gens à travailler plus longtemps pour assurer la pérennité, et l’équité entre leurs participants, de ces mêmes régimes de retraite à prestations déterminées.

Somme toute, il importe que le gouvernement, à l’instar des employeurs du secteur privé, puisse tenir compte de l’importance de pouvoir offrir une rémunération concurrentielle qui encourage la recherche de gains de productivité et d’efficience dans l’appareil étatique.

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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 75 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.

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Renseignements et entrevues :
Benjamin Laplatte
Conseiller principal – Communications
Cell. : 438.886.9804
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