Le CPQ invite Québec à mettre sur pied une stratégie nationale sur la main-d’œuvre

Montréal, le 12 février 2017 – À quelques jours de la tenue du Rendez-vous national sur la main-d’œuvre, le CPQ (Conseil du patronat du Québec) invite le gouvernement du Québec à adopter une stratégie nationale sur la main-d’œuvre qui soit audacieuse et destinée à faire du Québec le chef de file nord-américain dans le développement et l’adaptation du capital humain.

En fait, « la disponibilité et la qualité de la main-d’œuvre sont des défis de taille pour notre prospérité actuelle et future, qui nécessitent d’être répondus dans une stratégie globale afin que le Québec puisse bâtir une compétitivité de calibre mondial et incarner les valeurs d’une société moderne, apprenante, compétente, inclusive et ouverte sur le monde », déclare Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.

Mais pour que cette stratégie soit véritablement efficace et réponde aux besoins d’une économie en pleine mutation, toutes les parties prenantes doivent être mobilisées, soit les institutions d’enseignement, le gouvernement, les employeurs et les individus.

Enjeu #1 – La COMPÉTENCE des individus

En matière de développement des compétences, il importe de mieux informer, orienter et développer le plein potentiel de chaque individu ainsi que d’adopter rapidement une politique sur la persévérance scolaire et la réussite éducative. Différents bassins de travailleurs sont concernés, et notamment la relève, les travailleurs en emploi, les travailleurs encore sous-représentés sur le marché du travail ainsi que les entrepreneurs d’aujourd’hui et de demain.

Enjeu #2 – L’ACCOMPAGNEMENT des employeurs

Les employeurs nécessitent d’avoir un accès facilité à des ressources spécialisées et la formation des gestionnaires doit être bonifiée afin de faire face à l’évolution rapide du marché du travail et du contexte mondial dans lesquels ils opèrent. Une stratégie nationale doit donc mettre en place des mesures qui soient axées prioritairement sur la gestion du capital humain, de l’organisation du travail, du changement technologique et de l’intégration de la diversité.

Enjeu #3 – L’AGILITÉ des institutions d’enseignement

La contribution des instituts d’enseignement est fondamentale dans le développement de la main-d’œuvre actuelle et future. Pour qu’elle soit optimisée, il importe de moduler adéquatement le financement pour répondre aux besoins de chaque établissement et d’impliquer les employeurs dans la gouvernance ainsi que dans le développement des programmes. Les mesures à mettre en place devraient répondre à des exigences en termes de qualité des programmes réguliers, de rapidité d’adaptation des programmes, de flexibilité en regard des besoins spécifiques de différents secteurs, régions et cohortes ainsi que d’alternance travail-étude et stages, en adaptant aux différentes clientèles au Québec les meilleures pratiques existantes en la matière.

Enjeu #4 – La PROACTVITÉ du gouvernement

Pour que cette stratégie soit véritablement efficace, le gouvernement du Québec devra exercer un leadership éclairé et optimiser la coordination interministérielle, tout en améliorant les compétences humaines de l’appareil de l’État. Pour ce faire, il devra d’abord assurer une réglementation intelligente qui vise des objectifs de résultats plutôt qu’une prescription de processus et de moyens. Il faudra arrimer de manière efficace et rapide la sélection de l’immigration et développer une veille stratégique sur les compétences du futur et en matière d’adéquation formation/emploi. Enfin, le gouvernement devra prévoir un financement durable et suffisamment ambitieux destiné aux parties prenantes, pour appuyer les initiatives reliées à cette stratégie nationale pour la main-d’œuvre.

« Que ce soit en matière de gestion des ressources humaines, ou dans la gestion des changements technologiques, la capacité des entreprises, des institutions et des États à devenir des leaders repose, en plus du temps et des moyens, sur leur propre capacité à évoluer pour s’adapter. Il en va de même pour l’ensemble des individus, qui doivent pouvoir compter sur des dispositifs novateurs depuis les bancs d’école et tout au long de leur vie professionnelle », de conclure, M. Dorval.

Pour mieux comprendre la proposition du CPQ, veuillez cliquer sur le lien suivant.

* * *

Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.

-30-

Renseignements et entrevues :
Camilla Sironi
Conseillère principale – Communications et relations avec les médias
Bureau : 514-288-5161 poste 243
Cell. : 514-265-5471
[email protected]

Est-ce que cela a été utile ?
OuiNon