Parmi les nombreuses considérations qu’il a soulevées, il importe de noter notamment les enjeux suivants:
- Assurer la compétitivité des entreprises. Le Canada doit entretenir un environnement d’affaires des plus attrayants sur le plan de la fiscalité et de la réglementation, notamment concernant les délais d’approbation ou d’autorisation des projets. L’innovation, le capital humain et l’investissement privé et public sont les piliers pour renforcer l’économie canadienne de façon durable. Il faut multiplier les efforts visant à améliorer la productivité, la commercialisation et l’exportation dans les secteurs économiques névralgiques, tels que celui de l’aéronautique, par exemple.
- Le libre-échange. Le CPQ encourage le gouvernement du Canada à poursuivre ses efforts pour encourager davantage le libre-échange avec les autres pays, en particulier en vue de la ratification de l’Accord économique et commercial global avec l’Union européenne (AECG). En fait, la croissance de l’économie canadienne repose beaucoup sur les exportations. Dans le cadre du conflit sur l’entente du bois d’œuvre entre le Canada et les États-Unis, qui touche de près le secteur forestier québécois, il souligne l’importance que le gouvernement fédéral appuie nos entreprises, par exemple par le biais de garanties de prêt afin que celles-ci puissent être en mesure de tenir le coup et maintenir les emplois.
- L’aide aux entreprises. Le gouvernement devrait investir dans des programmes ayant un effet de levier structurant sur la productivité, l’innovation, la commercialisation et la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises. Le CPQ note par exemple qu’il serait intéressant de rendre les crédits d’impôt pour la R&D remboursables pour les grandes entreprises. À ce titre, il convient également de rappeler toute l’importance de réglementer de manière plus équitable le commerce en ligne afin de préserver la compétitivité des entreprises canadiennes.
- Les investissements dans les infrastructures. Tout en accueillant favorablement l’intention du gouvernement fédéral d’investir dans les infrastructures de transport, le CPQ l’invite à le faire de la façon la plus stratégique et efficace possible, notamment en investissant dans les ports du Québec et dans les pôles logistiques, de même que dans des projets porteurs en matière de transport collectif, comme celui du système léger sur rail électrique présenté par la Caisse de dépôt et placement du Québec ou encore d’un lien ferroviaire rapide Québec-Montréal-Ottawa-Toronto.
- Des finances publiques saines. Un plan financier clair prévoyant un retour à l’équilibre budgétaire dans quelques années est primordial, car il en va de la sécurité financière des générations futures sur lesquelles nous ne devons pas reporter le fardeau fiscal afin de nous payer des services aujourd’hui. C’est aussi pourquoi le CPQ souhaite voir des démarches axées davantage sur l’accroissement de l’investissement privé plutôt que des dépenses du secteur public.
- Travailleurs étrangers temporaires. Le CPQ souhaite voir des démarches visant l’assouplissement des mesures pour les travailleurs étrangers temporaires qualifiés et moins qualifiés dont les entreprises ont besoin, car les délais et l’imprévisibilité actuels peuvent constituer un obstacle majeur à l’obtention de contrats des entreprises et au maintien des emplois pour les Canadiens.
- Accès à la propriété. Enfin, le CPQ tient à alerter les parlementaires de faire très attention dans l’introduction de nouvelles mesures qui restreindraient l’accès à la propriété, le Québec n’éprouvant pas les mêmes problématiques que certaines grandes villes comme Vancouver ou Toronto. Au contraire, le gouvernement fédéral devrait développer de nouvelles mesures visant à favoriser l’accès à la propriété, car il s’agit aussi d’une façon d’épargner pour les individus.
« Il est fondamental de consolider le dialogue avec les employeurs et de renforcer l’économie de façon durable, en investissant dans les secteurs névralgiques et en créant un environnement d’affaires favorable. Tout gouvernement a le devoir de prôner des politiques soucieuses de léguer aux générations futures un pays prospère et en bonne santé financière », de conclure, M. Dorval.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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