« L’industrie aérospatiale est une des pierres angulaires de l’économie québécoise en étant, notamment, son premier secteur exportateur et le plus grand investisseur en recherche et développement au Canada. Elle soutient un écosystème de fournisseurs, de pourvoyeurs de services et de fabricants, crée des emplois, attire des investissements et promeut la compétitivité et le savoir-faire québécois à l’échelle mondiale. En clair, elle est un maillon essentiel de notre prospérité économique », a déclaré Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.
Le CPQ tient à souligner que, grâce aux axes d’intervention identifiés et aux actions qui s’échelonneront sur les dix prochaines années, le gouvernement du Québec pourra apporter de l’eau au moulin autant aux grands acteurs qu’à la panoplie de fournisseurs de première ligne qui travaillent de concert avec l’industrie. Outre les PME, en fait, plusieurs entreprises de moyenne et grande taille offrent des solutions intégrées et partagent les risques avec les transporteurs, faisant aussi face à une forte concurrence mondiale. Il faudra également miser sur les compétences de la main-d’œuvre spécialisée, qui demeure toujours un atout concurrentiel et attrayant pour les investisseurs.
Si le CPQ apprécie l’étendue de la stratégie, qui interviendra de façon transversale sur l’ensemble de l’écosystème de cette industrie, qui subit une concurrence mondiale accrue, il comprend que son cadre financier global sera évolutif dans le temps et que l’enveloppe de 250 millions $ prévue pour la mise en place des cinq premières années du plan d’action se verra bonifiée. Rappelons que les efforts consentis par le gouvernement du Québec dans sa dernière stratégie, près de 700 millions, ont contribué à générer plus de 8 fois leur valeur en investissements sur le cycle 2006-2016.
« Le premier volet du cadre financier global de cette stratégie permettra de renforcer et soutenir l’industrie en appuyant les différents joueurs de cette chaîne de valeur, forte de plus de 200 entreprises de haut calibre et de 40 000 emplois. En renouvelant sa stratégie, le gouvernement du Québec montre la voie au gouvernement fédéral. À présent, il est plus que temps que ce dernier fasse montre de tout le leadership que ce secteur majeur pour l’économie canadienne mérite ! », de conclure Yves-Thomas Dorval.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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