Une approche globale qui profitera à l’ensemble de la filière, partout au Québec
« Cette stratégie est une initiative qui va dans le sens d’un renforcement de la position du Québec afin qu’il demeure un chef de file mondial dans un secteur hautement implanté en région », estime Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ. « Elle s’avère intéressante à plus d’un titre, car elle cible l’ensemble de la filière de l’aluminium en se consacrant en large partie à la transformation et à la valorisation de ses usages dans plusieurs secteurs, dont les transports et les infrastructures, mais également, en se souciant du développement d’un bassin de main-d’œuvre hautement qualifiée grâce, entre autres, à la mise en place d’une Table de concertation sur l’adéquation formation-emploi. »
Fruit d’une vaste consultation des parties prenantes, cette stratégie vise à améliorer l’environnement d’affaire pour l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie, à soutenir son rayonnement international et la réalisation de nombreux projets d’investissement au cours des prochaines années, en plus de valoriser le recours à l’aluminium dans les marchés publics et la faible empreinte carbone de l’aluminium produit au Québec.
Par contre, le CPQ espère que cette stratégie pourra exprimer durablement son plein potentiel en trouvant écho dans la politique énergétique qui devrait être dévoilée cet automne. Cette dernière devra placer le Québec en position de garantir à cette industrie un accès à l’énergie à un coût prévisible et concurrentiel pour l’avenir. Il s’agit là d’une condition de succès déterminante.
Un modèle à répéter pour engager d’autres secteurs vers davantage de prospérité
« La démarche en arrière de cette initiative constitue un heureux précédent, à un niveau sectoriel, sur lequel nous encourageons le gouvernement à se baser, pour la répéter et l’adapter à d’autres secteurs d’activités dont il faudrait renforcer ou améliorer la position, soit parce qu’ils occupent une position de fer de lance, soit parce qu’ils disposent du potentiel pour le devenir », de conclure M. Dorval. « Nous devrions le voir encore prochainement avec notamment la Stratégie maritime, il importe que le gouvernement entretienne ce type de leadership qui vise à mobiliser l’ensemble des parties prenantes au sein des filières industrielles névralgiques pour le Québec et qui sont exposées à une concurrence mondiale relevée. »
En effet, le CPQ voit dans la démarche entreprise pour un secteur aussi névralgique que celui de l’aluminium, de par sa forte présence régionale de surcroît, une occasion de bâtir sur un modèle de mobilisation interrégional où le gouvernement joue son rôle de catalyseur de développement, tout en donnant à l’industrie les moyens de pouvoir s’organiser et travailler en partenariat pour améliorer son environnement d’affaires et sa compétitivité à l’échelle internationale.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 75 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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Renseignements et entrevues :
Benjamin Laplatte
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