Réaction du CPQ à la mise à jour économique du gouvernement du Québec : M. Leitão a réussi à établir un lien fort entre la rigueur budgétaire, le progrès social et la prospérité

Montréal, le 21 novembre 2017 – Après quatre années d’efforts budgétaires qui ont permis au Québec de se replacer sur la voie d’un assainissement durable des finances publiques, le ministre des Finances, M. Carlos Leitão, a présenté une mise à jour économique généreuse sur les dépenses sociales, mais qui reste ferme sur la santé des finances publiques.

« Le gouvernement du Québec est en train de faire la démonstration que la rigueur budgétaire est un préalable au progrès social et économique. Nous espérons que cette approche et son application s’instaureront parmi les principes partagés de la prospérité », a mentionné Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.

Fort d’un excédent budgétaire de 4,4 milliards en 2016-2017 et de 2,2 milliards de dollars en 2017-2018, le gouvernement a annoncé une réduction additionnelle de 971 millions de dollars d’impôts par année pour les particuliers. Le taux de pression fiscale reste important au Québec, comparativement à la moyenne des pays de l’OCDE. Bien que le CPQ reste très attentif à l’assainissement durable des finances publiques, l’allègement proposé aux Québécois devrait être favorable à la consommation et à l’économie.

Le CPQ appuie le Plan de lutte contre la pauvreté et qui s’élèvera à 2,6 milliards sur 5 ans. La lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales est une priorité, car une plus grande cohésion sociale est source de progrès et de prospérité. Le CPQ rappelle toutefois que pour renforcer tout plan de lutte contre la pauvreté, il importe d’investir durablement dans l’éducation, la formation professionnelle et l’employabilité. « Nous espérions d’ailleurs dans ce mini-budget des premières directions rassurantes sur les intentions gouvernementales en matière de la main-d’œuvre. Les transformations économiques en cours exigent de passer à un nouveau palier de productivité : le capital humain est une priorité nationale », a mentionné M. Dorval.

Par ailleurs, le gouvernement dispose de l’espace budgétaire pour réinvestir dans les fonctions essentielles de l’État que sont la santé et l’éducation. La confiance des Québécois à l’égard du système de santé doit être rétablie. Le gouvernement a également décidé de réinjecter des fonds dans le système d’éducation. Cependant et au même titre que n’importe quel autre service public, le CPQ insiste sur l’évaluation des systèmes de santé et d’éducation. Le CPQ est convaincu de la nécessité de donner plus de moyens, mais ces deux postes mobilisent déjà énormément de fonds publics : leur efficacité est une priorité pour pouvoir en faire plus et garantir à plus long terme la stabilité budgétaire du Québec.

Le ministre des Finances a aussi prévu des mesures économiques pour le développement régional, en investissant par exemple dans les infrastructures numériques, une annonce saluée par le CPQ. Le retard des régions au niveau de l’économie numérique constitue un frein à la vitalité des régions en raison principalement de l’accès restreint à internet haute vitesse. Avec la mondialisation, les économies locales et régionales deviennent l’espace de la croissance économique sur lequel il est possible d’agir. Les investissements consentis par le gouvernement du Québec sont hautement justifiés et doivent être lancés immédiatement selon le CPQ.

« Après cette mise à jour économique, nous attendons du prochain budget du Québec des mesures très fortes pour l’économie et en particulier pour le commerce international et la main-d’œuvre. La prochaine Stratégie pour la main-d’œuvre, l’application d’une politique de mobilité durable et un plan directeur en matière de transition énergique doivent s’ajouter aux mesures nécessaires pour assurer un développement économique durable », a mentionné pour conclure M. Dorval.

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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.

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Renseignements et entrevues :
Nadine Légaré
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