Constitué de 165 souvenirs et anecdotes inspirés de son vécu au CPQ et d’autant de réflexions, M Dufour y raconte certains volets de la vie interne du patronat québécois, ce qui l’amène également à parler de certains dossiers de la vie du Québec de l’époque.
« M. Dufour a joué un rôle-clé à la tête du CPQ où, depuis plus de 45 ans, il met à profit sa connaissance approfondie du milieu patronal, des mécaniques du pouvoir et des grands enjeux socio-économiques qui sont au cœur de notre mission. D’ailleurs, en son honneur, nous remettons chaque année des bourses à des étudiants en relations industrielles dont le travail est marqué par l’excellence. C’est donc un honneur de participer au dévoilement de ce livre qui, nous le croyons, saura en intéresser plusieurs », déclare Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.
L’œuvre rappelle, entre autres, les mauvaises relations du travail des années 1970 et 1980, l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement souverainiste en 1976, le référendum de 1980, la loi 101 sur le français comme langue officielle, la loi sur les briseurs de grève, les grands Sommets économiques de La Malbaie, de Montebello et de Québec, l’échec de l’Accord du Lac Meech, le référendum canadien de Charlottetown de 1994 et celui, québécois, de 1995, ainsi que la qualité des relations patronales-gouvernementales avec M.M. Jacques Parizeau et Lucien Bouchard, etc.
L’auteur consacre également plusieurs pages à l’un des événements marquants du dossier constitutionnel au Québec, les travaux de la Commission Bélanger-Campeau chargée de projeter une vision de l’avenir constitutionnel du Québec, au début des années 1990. Il en dresse un bilan non exhaustif, mais qui jette un regard important sur la façon dont elle s’est déroulée. « Probablement la plus importante Commission tenue au Québec des cinquante dernières années, tant dans la conduite de ses travaux que dans ses résultats », croit M. Dufour, qui se dit assez critique des travaux de la Commission Charbonneau, la der-nière en liste.
« Un ouvrage en somme qui ne laissera personne indifférent. Dans tous les volets positifs de la petite histoire du Québec, le patronat y a joué un rôle de premier plan – rôle souvent méconnu du grand public, mais tout aussi important que celui joué par ses partenaires politiciens ou syndicaux, et que certains ont parfois tendance à oublier ».
QUOI : Lancement du livre « Dans les coulisses du patronat – Brins de mémoire 1970-2000 » de Ghislain Dufour
QUAND : 11 avril 2016, de 17 h à 19 h
OÙ : Club Universitaire de Montréal, 2047, rue Mansfield, Montréal
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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Camilla Sironi
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