« Que ce soit en priorisant les produits québécois lorsque nous remplissons notre panier d’épicerie, ou bien en s’assurant de faire affaire avec des fournisseurs de services québécois, on peut tous contribuer de façon simple et régulière à la prospérité du Québec. Cette action est à la portée de tous, avantageuse sur le plan économique, social et environnemental, et encore plus pertinente dans le contexte économique actuel », affirme Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.
À titre indicatif, pour comprendre le potentiel d’un tel geste, si en moyenne 20 $ par citoyen étaient dépensés de plus par semaine pour des biens et services d’origine québécoise, l’impact pourrait contribuer à un accroissement de l’activité économique au Québec de plus de 2 % par année et créer jusqu’à près de 100 000 emplois. (*)
« Il s’agit bien sûr d’une indication quant au potentiel de retombées d’une telle mesure, basée sur une moyenne québécoise; certains citoyens ne peuvent le faire et d’autres peuvent le faire davantage. Ce qui est important ici c’est d’illustrer qu’un petit geste simple, lorsqu’on en est conscient, peut avoir beaucoup de retombées positives », de poursuivre Yves-Thomas Dorval. « Encourager l’économie locale, acheter des produits de notre région, chaque geste compte! Nous pouvons tous contribuer activement à la prospérité du Québec en intégrant au quotidien ce réflexe qui s’affiche de plus en plus partout dans le monde. »
Dans le contexte économique actuel, la glissade du dollar canadien a provoqué une hausse considérable des prix des fruits et des légumes, majoritairement importés de régions chaudes et éloignées, faisant ainsi grimper la facture moyenne d’épicerie des Québécois. Environ 44 % de ce que nous consommons en alimentation sont des produits venant de l’extérieur, et chaque année le Québec importe environ 25 % de son PIB en divers biens et services.
(*) Note : Si l’on applique une moyenne théorique par habitant d’augmentation d’achat local hebdomadaire de 20 $ pendant un an, en les préférant aux produits et services importés, cela pourrait représenter un potentiel de croissance du PIB québécois d’environ 8 G$ sur un PIB d’environ 330 G$, ce qui représente une hausse de plus de 2 % du PIB de 2014. En supposant une relation directe entre le PIB et l’emploi, cette hausse du PIB engendrerait une augmentation de l’emploi du même pourcentage, soit 96 000 emplois sur les 4 millions au total au Québec.
À propos de PROSPERITE.QUEBEC
La campagne PROSPERITE.QUEBEC, une initiative du Conseil du patronat du Québec, est un vaste mouvement de mobilisation d’individus et d’organisations qui croient au potentiel économique extraordinaire du Québec et qui désirent le libérer davantage, de façon responsable et durable, au profit de l’ensemble de la société.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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Renseignements et entrevues :
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Directeur principal – Affaires publiques et développement corporatif
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