Pourquoi avons-nous besoin d’un Québec prospère?

Il y a quelques années déjà, SECOR avait démontré au cours de son Focus stratégique qu’il ne peut pas y avoir sur le long terme d’entreprises et d’individus prospères dans un environnement socio-économique qui ne l’est pas. Un Québec fort nous porte, un Québec faible nous freine. Les forces et les faiblesses du Québec que nous avions identifiées lors du Focus stratégique sont autant de freins ou d’accélérateurs de croissance et ils restent d’actualité. Cela mérite que nous y revenions.

Les forces du Québec

  • la richesse du capital naturel et sa diversité;
  • le Saint-Laurent, axe majeur de communication;
  • une population en santé;
  • un haut niveau de sécurité publique;
  • un système financier sûr et stable;
  • des institutions financières solides et originales;
  • une fiscalité des entreprises compétitive;
  • une culture originale et vivace (îlot francophone faisant le lien entre l’Amérique du Nord et l’Europe, et espace de diversité culturelle harmonieux);
  • le bilinguisme;
  • deux centres d’excellence mondiaux : aéronautique, multimédia et TIC.

Mais, le Québec a aussi des points faibles et des défis à relever.

CAPITAL HUMAIN

Depuis la Révolution tranquille, le Québec a suivi un parcours de scolarisation intensive et rapide, et se positionne actuellement bien, mais quatre défis demeurent :

  • lutter contre le décrochage scolaire et l’analphabétisme, stimuler la persévérance scolaire;
  • améliorer l’éducation postsecondaire;
  • accroître le savoir tout au long de la vie;
  • intégrer efficacement les compétences des immigrants.

RÔLE ET PERFORMANCE DE L’ÉTAT

L’État est un acteur important de la vie économique du Québec, pour certains trop important, pour d’autres pas assez. Mais, l’état de nos finances publiques et le poids de la dette nous obligent à clarifier le rôle de l’État et à faire des choix, qui auront des conséquences sur les finances publiques et obligeront chacun à faire des concessions et consentir à des renoncements.

CROISSANCE ET EXCELLENCE DES ORGANISATIONS

Par organisation, il faut comprendre aussi bien les entreprises que les associations, les organismes publics, etc.

Malgré les performances de l’économie québécoise depuis les années 60 et la profonde transformation amorcée par le Québec inc., nous avons quatre défis de taille à relever :

  • augmenter la taille critique des entreprises et nous doter de champions pour jouer sur l’échiquier mondial;
  • stimuler la productivité, qui reste chroniquement inférieure à celles de nos concurrents ou territoires comparables;
  • redonner le goût de l’entrepreneuriat;
  • investir les grands espaces économiques pour s’internationaliser.

Bien sûr, la notion de prospérité est différente pour une ville, une PME, une organisation caritative, une équipe sportive, une grande entreprise, une université ou un individu. Mais, nous voulons tous, pour nos enfants et la société, que le futur soit meilleur. Je voulais rappeler ici qu’il y a une condition préalable à notre prospérité : que nous soyons collectivement capables de tirer profit des forces du Québec et de faire preuve d’imagination pour réduire ses points faibles. Faisons-nous tout ce qu’il faut pour cela? Voilà la vraie question.

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