Pour moi, la prospérité n’a jamais été une fin en soi, mais plutôt un moyen pour faire progresser un peuple, une collectivité. Depuis mon arrivée sur le marché du travail dans les années 80, j’ai toujours eu la chance de fréquenter des gens plus vieux ou plus expérimentés qui ont pris le temps de partager avec moi leurs visions, leurs passions du travail et de la réussite.
Chaque fois, autant dans le domaine du tourisme, des médias, des relations publiques ou du divertissement, tous avaient un but, donner ou redonner à la population pour assurer sa croissance, son développement et sa prospérité. J’y ai croisé des gens d’affaires certes, des entrepreneurs mais aussi des artistes et des responsables d’organisations communautaires.
Tous à leur façon ont travaillé à assurer la prospérité du Québec selon leur compétence. La chance que j’ai eue, c’est d’être là au bon moment avec eux pour apprendre. Aujourd’hui, ce goût pour la réussite, je tente tant bien que mal de le partager autour de moi dans les différentes sphères où je gravite.
Mais vous, vous qui travaillez avec passion, avec acharnement dans certains cas, pour assurer la prospérité aux vôtres, à votre communauté, prenez-vous le temps de partager cette quête, ce goût avec vos collègues ou les plus jeunes autour de vous qui sont à la recherche d’idéaux et surtout, d’exemples et d’inspiration à suivre et à dépasser ?
Je suis conscient d’avoir eu cette chance de me retrouver parmi des bâtisseurs tout au cours de ma vie, mais ce n’est malheureusement pas le cas de tous. Ce qui me fait dire qu’aujourd’hui, avec tous les outils de communications qui nous entourent, il est inconcevable d’envisager qu’une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs ne puisse bénéficier de ce type de conseils, d’encouragement à travailler eux aussi pour la prospérité de leurs organisations évidemment, mais aussi de leurs collectivités. Assurons-nous de transmettre le goût de la prospérité collective à notre prochain !