Voici quelques pistes que je veux proposer qui reposent, à priori, sur la création d’emplois sur Montréal et sur son développement socio-économique, via le vecteur touristique.
Je vous soumets donc que 30 000 pieds carrés de matériel flottant bien conçu, installé au bon endroit dans le Vieux-Port, qui servira tant aux citoyens qu’à attirer les touristes, serait un atout majeur et stratégique pour Montréal. Il s’agirait d’un des bons moyens de relance générale et de création d’emplois pour la métropole.
30 000 pieds carrés, c’est ce que je crois être un début raisonnable et approprié, pour une avancée flottante à Montréal. Cela sera très bénéfique pour l’image de la métropole, créera de facto une nouvelle image de Montréal (carte postale touristique) pas trop chère et donnera en outre un tout nouveau cachet au Vieux-Port. Un véritable accès au fleuve sera offert et développé, dès cette première phase.
Il serait bien avantageux qu’on avance tranquillement sur l’eau pour le bon développement du Vieux-Port. Ce serait grandement bénéfique au plan socio-économique à cause du matériel flottant conçu et produit au Québec par des firmes créant des emplois ici.
Il y a plusieurs entreprises très compétentes dans le développement de matériel flottant au Québec. Il n’y a qu’à penser aux membres des Armateurs du Saint-Laurent et à des firmes comme le groupe Océan, le groupe Desgagnés, etc.
Rapprocher les citoyens et les touristes du fleuve avec du matériel flottant sera gagnant pour Montréal.
Est-il nécessaire de rappeler que Montréal est une des grandes villes insulaires de la planète mais avec si peu d’accès véritable à l’eau.
Alors pourquoi ne pas développer en priorité et avec intelligence dans le Vieux-Port, nos meilleures portions du bord du fleuve, avec du matériel flottant ? Et si on le fait, comment arriver aux meilleurs résultats pour un maximum d’impact en regard de l’image touristique de la ville?
Une des bonnes avenues, selon moi, est l’installation de piscines flottantes et d’aménagements design flottants, incluant des projections d’importantes colonnes d’eau, etc.
Ce genre d’installations apporte déjà de solides résultats touristiques dans plusieurs grandes villes innovatrices du monde, pourquoi pas à Montréal?
Un autre impératif d’action dans le Vieux-Port, est la tour au quai des convoyeurs.
Eh oui, cette tour existe! Et elle rouille et se délabre annuellement. Elle est là qu’on le veuille ou non.
Tel un solde de carte de crédit, l’ignorer, n’aide en rien. La démolir serait une grande perte au niveau du patrimoine maritime de Montréal. Elle est d’ailleurs effectivement protégée par le gouvernement du Québec. Comment penser ainsi développer une nouvelle tour alors que celle-ci est bien là, même en manque d’attention et d’amour ?
Présentement, on peut s’entendre pour dire que c’est une horreur et de surcroît, la structure est située en plein cœur d’un des plus hauts lieux de fréquentation touristique de tout le Québec. Comment accepter et vivre avec cela?
La rénover et la réaménager est donc impératif… À son sommet, se trouverait un observatoire de 360 degrés de même que des aménagements pour y accommoder la présentation d’un nouveau sport en pleine effervescence, le « high diving », avec tremplins de 27 mètres pour les hommes et 20 mètres pour les femmes.
A mon avis, ces projets sont des éléments intéressants du puzzle du développement de Montréal, et de son Vieux-Port.
En somme, il serait grandement opportun et bénéfique pour la création d’emplois et le développement économique au Québec, que les futurs aménagements soient pensés et mettent en priorité la créativité et les firmes innovantes dans la construction de matériel flottant fabriquéau Québec.
Incidemment, en ce qui a trait au développement d’une plage à Verdun, il serait là aussi primordial que la plus grande portion du développement se fasse sur l’eau et moins sur les berges, en y mettant du sable, etc.
En faisant des installations sur l’eau, comme tel, ce sera plus innovateur, plus design, et oui, aussi plus écologique.
Selon moi, camionner annuellement du sable comme on fait trop souvent sur bien des plages dans le Canada Atlantique et ailleurs, n’est pas une idée bien écologique. Sachant aussi certains propriétaires de carrières n’ont pas la préservation des milieux riverains comme première priorité, ne devrait-on pas se diriger vers de nouvelles options et approches?
Si on a à cœur le développement d’emplois et le développement socio-économique sur Montréal, les designers et fabricants de matériel flottant québécois devraient avoir forte préséance sur tous nouveaux projets d’investissements publics sur les bords de l’eau de Montréal.
Pour ce faire cependant, il est essentiel que les différents paliers de gouvernement soient rapidement saisis du dossier!