Le CPQ, qui a célébré cette année son 50e anniversaire, demeure à ce jour une référence au Québec pour sa mobilisation et son action entourant les grands enjeux de notre progrès collectif. Depuis 1969, en effet, il contribue inlassablement à façonner le Québec d’aujourd’hui, débordant régulièrement du carré de sable du développement économique pour se tourner vers des questions qui touchent l’ensemble de la société, permettant aux entreprises d’agir comme de véritables acteurs de changement.
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Dans notre monde en constante mutation, bien des aspects de la société québécoise et de son économie ont évidemment évolué en 50 ans, poussant l’organisme à s’ajuster pour demeurer pertinent devant les enjeux de son temps. Ainsi, les façons de communiquer, de se déplacer, de concevoir les rôles parentaux, de structurer les milieux de travail, d’intégrer la diversité se sont radicalement transformées au cours des 50 dernières années, comme en font foi la révolution technologique, la mondialisation de l’économie et la lutte aux changements climatiques, par exemple. La société québécoise est passée de l’austérité à la prospérité, de la pénurie d’emplois à la pénurie de main-d’oeuvre. Même l’équilibre patronal-syndical doit se remodeler, au vu d’une dynamique de l’emploi de plus en plus flexible, temporaire et évolutive.
L’année 2019 en a été une de grandes mobilisations pour le CPQ, à preuve les nombreuses interventions et actions menées pour soutenir le milieu économique face à un manque criant de main-d’oeuvre, à la transition au numérique et aux enjeux environnementaux. En matière de main-d’oeuvre, par exemple, le CPQ a déployé une offre de service en ressources humaines, la rétention et l’attraction des talents étant devenues le nerf de la guerre pour croître, voire pour survivre, démontrant encore une fois sa capacité à se réinventer pour soutenir les entreprises là où elles ont en besoin. Et cette année encore, le CPQ a été porteur d’un dialogue constructif avec un nombre croissant de partenaires d’horizons différents, toujours dans un esprit d’ouverture – pensons aux enjeux liés à la législation du travail, à l’éducation, au secteur de la construction ou encore aux transports.
L’engagement est dans les gènes du CPQ depuis sa création, ainsi que de ceux qui y travaillent. Yves-Thomas Dorval et son équipe ont déployé des efforts colossaux pour porter les nombreux dossiers auprès des membres, des différents paliers de gouvernement, des acteurs sociaux et sur la place publique. J’aimerais en profiter pour souligner que le président et chef de la direction célébrait en 2019 sa dixième année en poste, lui qui a réussi au fil des ans à asseoir la position de l’organisme et son influence en tant qu’acteur socioéconomique moderne, ouvert sur le monde et incontournable dans l’espace public.
Je tiens à saluer aussi le dévouement et la compétence des administrateurs, qui contribuent bénévolement à faire avancer les dossiers à défendre, et m’ont fait confiance jusqu’à cette dernière année de mandat. Enfin, j’aimerais envoyer une dernière pensée au regretté Charles Perrault, premier président du CPQ, qui est décédé en 2019. C’était un homme dont l’intelligence, l’intégrité et la passion professionnelle inspirent encore les valeurs du CPQ aujourd’hui.
Ce fut un privilège pour moi de pouvoir contribuer en tant que président du conseil d’administration au développement de cet organisme porteur d’une grande promesse : prospérer, tous ensemble.
Marc-André Roy
Président du conseil d’administration
