Le français comme langue de travail au Québec – Résultats de la consultation auprès des membres et positionnement

En août dernier, une enquête réalisée par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) a révélé que 40% des entreprises, lors de leurs dernières embauches, avaient exigé ou souhaité que leurs employés aient des compétences en anglais. Sur l’île de Montréal, ce taux atteint 63% pour l’ensemble des employeurs et 50% dans le cas des municipalités et des arrondissements.

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La nécessité d’effectuer des communications orales à l’intérieur de l’organisation est l’une des raisons évoquées pour exiger ou souhaiter la connaissance d’une langue à l’embauche. Dans l’ensemble de la province, 21,2% des entreprises du Québec ont exigé ou souhaité des compétences en anglais pour cette raison (41,1% sur l’île de Montréal). Une proportion légèrement plus élevée (27,8%) des entreprises du Québec a exigé ou souhaité des compétences linguistiques en anglais pour assurer les communications orales à l’extérieur de l’organisation.

En réaction à la publication de cette enquête, le ministre responsable de l’application de la Charte de la langue française (CLF), Simon Jolin-Barrette, a annoncé une série de mesures pour donner plus de moyens à l’Office québécois de la langue française (OQLF) et une révision à venir de la Charte afin de renforcer la position du français au Québec.

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