Mot du président et chef de la direction
Reconnu pour ses analyses rigoureuses, pertinentes et destinées à améliorer les politiques publiques, le Conseil du patronat du Québec dresse, pour une toute première fois, un portrait de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) chez les entreprises québécoises.
D’après un rapport de la société IBM de 2024, ce sont 61 % des entreprises canadiennes qui ont désormais recours à l’IA et à l’automatisation. On n’est plus au stade de se questionner à savoir si les entreprises vont être affectées par les nouvelles technologies et si elles doivent les intégrer à leurs opérations, c’est plutôt quand. Faute de savoir par quel bout le prendre, les entreprises qui tardent à s’intéresser à l’IA perdent des opportunités de croissance et une capacité à être plus productives et compétitives. C’est définitivement le défi du XXIe siècle! C’est à prendre aussi sérieusement que les changements climatiques, le retour du protectionnisme et la pénurie de main-d’œuvre mondiale.
Il faut s’attaquer dès maintenant à ce fait aberrant : le Québec et le Canada tirent de la patte en ce qui a trait à l’intégration de l’IA. Les entreprises manquent de toute évidence d’outils pour passer à la vitesse supérieure. Elles ont besoin d’accompagnement pour cibler leurs besoins et évaluer le potentiel de retour sur investissement.
Notons aussi que l’IA a un degré inégal d’implantation chez les entreprises : chez certaines d’entre elles, c’est profondément ancré alors que pour d’autres, on n’est encore qu’aux balbutiements. L’analyse du CPQ met justement en lumière quelques entreprises dans des secteurs variés qui ont su tirer profit de l’IA. Sont aussi explorés les facteurs freinant l’adoption de nouvelles technologies.
Ce document sera une source de référence utile pour tout dirigeant de PME qui s’apprête à se lancer dans cette grande aventure technologique.
Bonne lecture !
Karl Blackburn