Développement du tennis chez les jeunes et prospérité

C’est sans doute à cause de mon passé judéo-chrétien – je suis le dernier d’une famille de dix, très catholique et de classe très moyenne – mais j’ai souvent associé la « prospérité » au mot « exploitation », un peu comme étant les deux faces d’une même médaille. Je sais, j’exagère, on me le dit, mais c’est mon petit côté intello « gaugauche », on ne se change pas.

Heureusement, je travaille pour une organisation, Tennis Canada, qui ménage tout à fait ma sensibilité de prolétaire. En effet, il s’agit d’une organisation sans but lucratif vouée au développement de notre sport auprès des jeunes. Et la Coupe Rogers présentée par Banque Nationale constitue le pain et le beurre de Tennis Canada de sorte que chaque dollar qu’on y amasse est réinvesti pour réaliser notre mission_._ Chaque dollar sera dépensé pour donner la chance au plus grand nombre de jeunes de chez nous d’adopter un sport qu’ils vont pratiquer toute leur vie.

Vu de cet angle, il est fort agréable de rechercher la plus grande profitabilité de l’événement et on y travaille le cœur léger. Je peux vous assurer que chaque employé de Tennis canada connaît l’importance de chacun de ses gestes. Tous sont conscients que d’aller chercher 500 $ de plus en revenus ou de sauver 500$ en dépenses, ça équivaut à pouvoir fournir de l’équipement de mini-tennis à une nouvelle école. En d’autres mots, la prospérité du tennis au pays passe par la prospérité de la Coupe Rogers… et c’est ce qui nous anime, c’est notre moteur.

Bon, je vous ai parlé de ceci et de cela, mais pas de comment la Coupe Rogers est devenue prospère au fil des ans. Ce sera pour la prochaine fois et il y sera, entre autres, question des deux clés de notre succès selon moi : plaisir et fierté.

À bientôt…

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