MONTRÉAL, le 25 mars 2021 – Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) est globalement satisfait du budget 2021-2022 déposé aujourd’hui par le ministre des Finances Éric Girard, sous le signe de la relance économique. À la première lecture des documents, le CPQ salue l’importance accordée à l’éducation, l’innovation et les sommes dédiées aux projets d’infrastructure.
Le CPQ accueille favorablement les 4 milliards de dollars en mesures économiques, dont le soutien à la productivité, à l’investissement, l’innovation et le développement économique des régions. Nous soulignons notamment les sommes prévues à l’implantation d’internet haute vitesse en région, les mesures pour accélérer l’acquisition des nouvelles technologies et appuyer la transformation numérique de même que les investissements dans des secteurs stratégiques et l’appui à l’industrie touristique.
Le gouvernement a compris que la relance économique, cette année, l’emportait sur la question du déficit. Ainsi, il maintient le Fonds des générations, mais reporte les cibles de retour à l’équilibre budgétaire.
« Malgré l’incertitude qui continue de planer sur l’économie québécoise, le gouvernement a entendu notre appel quant au soutien à l’innovation, mais beaucoup reste à faire pour répondre aux besoins criants en main-d’œuvre, dans l’ensemble des régions du Québec. Nous allons devoir travailler collectivement et rapidement pour trouver des solutions », explique Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.
La pénurie de main-d’œuvre : le maillon faible
Le manque de main-d’œuvre met à risque la robustesse de cette reprise tant attendue. Avec la fermeture prolongée des frontières, les entreprises seront vite à court de travailleurs pour développer, voire maintenir, leurs activités.
Le CPQ salue les investissements à l’égard de la réussite scolaire, pour faciliter l’intégration des immigrants et le soutien pour la requalification vers les TI. Toutefois, il n’y a pas dans le budget de mesures suffisantes pour résoudre la pénurie de main-d’œuvre à court terme.
« Sur le plan du rehaussement des compétences de la main-d’œuvre, le budget nous laisse sur notre faim, car trop peu est prévu pour résoudre la pénurie de travailleurs à court terme. Rappelons qu’il y a près de 150 000 postes vacants au Québec en ce moment, plus qu’avant la pandémie », précise M. Blackburn.
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Source : Victoria Drolet
Attachée de presse
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À propos du CPQ : Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic.