Montréal, le 27 avril 2018 – Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) dévoile aujourd’hui sa nouvelle plateforme économique 2018-2021, à l’occasion de la 49e assemblée générale de ses membres à Montréal. Le document de réflexion s’inscrit également dans le contexte des prochaines élections générales prévues cet automne au Québec et fédérales en 2019, afin de contribuer au débat public de façon non partisane et d’engager un dialogue sur certaines propositions.
« Notre grande priorité demeure la main d’œuvre, dans la mesure où bon nombre d’employeurs font face à une pénurie importante et dans le contexte où le gouvernement du Québec doit rendre publique bientôt une Stratégie nationale sur la main d’œuvre, à la demande spécifique du CPQ. Nous proposons aussi de relever le défi d’orienter les grands principes du développement durable sur le même chemin que celui d’une prospérité plus inclusive », affirme le président-directeur général du CPQ, M. Yves-Thomas Dorval.
M. Dorval indique également que :«Le progrès économique et social n’est plus envisageable sans une économie plus écologique. De plus, il nous faut un État moderne, agile, ainsi que les outils adéquats pour transformer l’économie et accompagner les employeurs et les travailleurs de toutes les régions dans cette mutation, qui est aussi technologique».
S’inscrivant dans un contexte où la récente croissance du Québec n’efface pas de grands enjeux pour le développement économique, tels que, le vieillissement démographique, la transition énergétique, les mutations technologiques et les incertitudes mondiales, cette nouvelle plateforme met de l’avant 24 priorités, réparties selon 6 grands domaines d’intervention :
- Main d’œuvre: accompagner les employeurs québécois face aux multiples enjeux liés au développement du capital humain, et renforcer le lien éducation-formation-emploi, afin de favoriser l’adaptation et la compétitivité des entreprises ainsi que des institutions, et l’inclusion des personnes sous représentées dans le marché du travail, dans un environnement économique complexe et en pleine mutation; de plus, assurer une mise en œuvre dynamique d’une première stratégie nationale sur la main d’œuvre.
- Lois et réglementation du travail : s’assurer que l’encadrement législatif et réglementaire du travail permette l’évolution de l’organisation du travail dans le sens d’un équilibre constructif entre le progrès social et le progrès économique, où le droit de gérance des employeurs est reconnu, préservé et exercé avec probité et où les préoccupations légitimes de ceux-ci sont prises en compte de manière équilibrée.
- Finances publiques : promouvoir les liens entre la rigueur budgétaire, le progrès social et la prospérité en orientant les gouvernements vers des mécanismes de gestion à long terme, une fiscalité compétitive et équitable des entreprises et une intervention publique dans l’économie judicieuse et adaptée à des besoins stratégiques; de plus, développer des solutions différentes pour tenir compte des enjeux évidents en matière de financement des soins de santé et des services sociaux, tenant compte notamment de l’évolution démographique ainsi que des besoins qui en découlent.
- Défis publics : édifier un appareil étatique moderne, efficace et exemplaire qui agit à tous les paliers de gouvernement comme facilitateur du développement économique et social, avec transparence, en limitant les entraves liées à des visions isolées et les coûts reliés à un blocage des projets structurants pour le Québec.
- Environnement et changements climatiques : faire de la lutte contre les changements climatiques et des technologies propres un levier de développement économique et social en incitant le gouvernement à mettre en place des stratégies et politiques facilitant la rentabilité des investissements en innovation et en développement technologique, ainsi que l’adoption de réglementations environnementales intelligentes.
- Moteurs de croissance : défendre les conditions qui permettront une accélération tangible de la maturation et de la croissance des entreprises, ainsi qu’une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales : l’entrepreneuriat, l’innovation, la logistique, l’internationalisation et la diversification.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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Renseignements et entrevues :
Nadine Légaré
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