Prospérité sans infrastructure de qualité : impossible! (2e partie)

Dans le dernier article, on se demandait comment les Québécois pouvait accroître leur richesse et leur PIB pour se permettre d’avoir des infrastructures de meilleure qualité.

Un économiste averti vous affirmerait sans doute que la première chose à faire est de repérer un avantage comparatif que le Québec détient par rapport aux autres nations. L’abondance du territoire et de ses ressources est sans contredit notre avantage comparatif le plus évident, surpassant même le niveau d’éducation de notre population. Il devient donc clair que si nous voulons maintenir notre qualité de vie, nous devrons utiliser cet atout incontesté.

Dans cet ordre d’idée, notons que le gouvernement a tout récemment mis en place une nouvelle mouture du Plan Nord; un plan qui avec de la volonté, des acteurs économiques actuels ainsi que des citoyens québécois, pourra accroître la richesse collective et hausser notre prospérité pour les années à venir. Certains projets potentiels sont impressionnants, nous n’avons qu’à penser aux nombreux projets de mines de fer qui pourraient se concrétiser dans la fosse du Labrador, des projets qui totalisent quelques dizaines de milliards de dollars d’investissements en construction, sans compter les emplois permanents qui vont en découler ainsi que les redevances et les impôts qui seront perçus des entreprises. Voilà des projets galvanisants qui pourront augmenter la richesse collective et qui nous aideront, les Québécois, à financer le système de santé pour notre population qui se fait vieillissante ainsi que l’éducation pour nos plus jeunes. Ce sont aussi des projets qui permettront aux générations futures de bénéficier de la prospérité dont nous jouissons actuellement, car nous pourrons leur léguer une éducation de qualité et une province moins endettée. La richesse ainsi créée pourra également servir à revamper nos infrastructures publiques, telles que les écoles primaires qui en ont grandement besoin.

Bien que les infrastructures publiques et privées ne soient pas le seul gage de prospérité sur terre, nous devons admettre qu’il n’existe aucun peuple prospère qui ne possède pas d’infrastructure de qualité. Afin d’améliorer notre sort dans le futur, nous devons investir aujourd’hui, sans nous trouver d’excuse pour justifier l’inaction!

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