Prévisions salariales 2025: retour aux dynamiques pré-pandémiques

MONTRÉAL, le 20 septembre 2024 – Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) tenait aujourd’hui son Colloque sur les prévisions salariales 2025, son traditionnel événement phare pour déceler les tendances salariales de l’année à venir. Selon les consultations auprès des différentes firmes en rémunération, les employeurs du Québec prévoient octroyer des hausses variant entre 2,8 % et 3,8 % (gels exclus) en 2025. C’est un peu moins que l’an dernier où les estimations tournaient entre 3,6 % et 4,1 %.

D’après TELUS Santé, à l’échelle canadienne, le Québec se trouve en milieu de peloton alors que la Colombie-Britannique (3,6 %) et l’Alberta (3,54 %) consentent les augmentations salariales les plus élevées.

« La stabilisation du marché de l’emploi se traduit concrètement dans les analyses de rémunération. On s’approche de ce que les employeurs avaient l’habitude de consentir comme augmentations salariales avant la pandémie. On retrouve une certaine normalité, quoique la pénurie de main-d’œuvre continue de représenter un réel défi », déclare Mme Norma Kozhaya, vice-présidente à la recherche et économiste en chef du CPQ. 

Près de 7 % des organisations prévoient geler les salaires l’an prochain.

Encore une fois cette année, quelques secteurs d’activités se démarquent par des augmentations plus élevées, notamment : construction (4,13 %), services immobiliers (3,92 %), gestion de sociétés et d’entreprises (3,9 %) et pétrolière et gaz (3,83 %).

Des initiatives discrétionnaires pour l’attraction et la rétention des talents

Selon l’enquête de WTW, les entreprises n’hésitent pas à récompenser les travailleurs affichant les meilleurs rendements avec une augmentation salariale plus généreuse. En effet, les travailleurs à fort potentiel ont droit à des augmentations salariales moyennes de 5,5 % cette année, soit 50 % de plus que leurs collègues.

D’après la firme Gallagher, 42 % des employeurs, une proportion de plus en plus grande, ont eu recours à d’autres mesures pour attirer les talents. Pensons à des programmes non monétaires comme le développement de carrière et des primes de signature ou d’embauche.

« Ces données démontrent que les organisations usent de créativité pour demeurer attrayantes auprès de leur personnel. La question salariale en fait partie, mais ce n’est pas le seul incitatif à leur disposition », conclut M. Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ. 

Le document a été produit en collaboration avec les firmes Gallagher, Mercer, TELUS Santé et WTW, de même que le Regroupement Loisir et Sport du Québec.

Vous pouvez consulter le Dossier spécial des prévisions salariales 2025 en français et en anglais sur le site Web du CPQ.

Source : Victoria Drolet
Conseillère principale aux affaires publiques et gouvernementales
Conseil du patronat du Québec 
[email protected]
Cell. : 438-888-3312

À propos du CPQ : Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic.

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