Obligations vertes: une décision porteuse d’avenir

Montréal, le 24 février 2017 – « L’émission des premières obligations vertes de la part du gouvernement du Québec est un levier extraordinaire qui permettra de répondre à des besoins d’investissement de projets à faible empreinte carbone, tout en stimulant l’innovation et en modernisant notre économie. Une décision qui fait preuve de vision, d’esprit d’innovation et du souci de léguer aux générations futures un Québec en bonne santé économique et environnementale. Tout simplement: bravo! » s’est réjoui Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ (Conseil du patronat du Québec).

Rappelons que le CPQ, qui est membre de l’Alliance SWITCH, prône depuis des années la mise en place de mesures d’écofiscalité qui visent à faciliter l’atteinte d’objectifs économiques, environnementaux et sociaux, tout en stimulant l’innovation et la compétitivité des entreprises. « L’écofiscalité représente un levier fondamental autour duquel il faut organiser notre transition énergétique. Une finance verte sera une mesure positive, non punitive mais incitative, qui permettra d’investir dans l’innovation en technologies propres et de le faire dans une perspective de développement économique durable », a ajouté M. Dorval.

Le Québec était déjà à l’avant-garde en joignant en 2013 le Système québécois de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE), soit le plus important marché du carbone en Amérique du Nord. Ce programme d’obligations vertes s’insère donc dans la continuité du SPEDE, tout en favorisant la mise en place des meilleurs comportements et en répondant à des besoins d’aujourd’hui.

Le CPQ souligne d’ailleurs l’impact, sur les plans économique, environnemental et social, des premiers projets ciblés par ce programme, soit l’achat et le remplacement des voitures de métro de la Société de transport de Montréal, la réfection des stations et des équipements de métro, ainsi que l’achat d’autobus hybrides.

« Les incitatifs environnementaux mis en place grâce à l’écofiscalité permettent de stimuler la compétitivité des entreprises, autant au niveau local qu’international, et de responsabiliser tous les citoyens, ainsi que les citoyens corporatifs et le gouvernement, face à la nécessité de réduire nos émissions de gas à effet de serre. L’économie verte est donc sans contredit une voie porteuse d’avenir », de conclure, M. Dorval.

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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.

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Camilla Sironi
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