Je m’engage au nom de la prospérité, parce que j’y crois. Parce que je sais que nous n’avons rien à envier aux nations les plus prospères en termes d’audace, de génie et de capacité de réussir. La prospérité, c’est pour nous aussi, nous en sommes capables et j’ai hâte de le dire et de l’entendre dans toutes nos régions.
Je remercie les instigateurs de la campagne Prospérité Québec pour tous. D’abord pour l’idée de cette promotion intensive de notre potentiel. Puis, pour avoir pensé à me proposer la coprésidence de cette campagne pour un an en collaboration avec Guillaume Langlois, un entrepreneur de la relève épatant du domaine des technologies.
Nous évoluons, lui et moi, dans des domaines fort différents, mais nous sommes animés par la même passion de bâtir, de rassembler des femmes et des hommes derrière des projets, de traverser les embûches et de voir, dans le couronnement de nos efforts, des emplois se créer et un potentiel d’affaires se concrétiser.
Il y a quelque chose de grisant dans la vie d’entreprise que connaissent les entrepreneurs de tous les domaines. C’est le risque bien pensé qui permet l’accomplissement, c’est l’équipe qui se mobilise derrière des objectifs communs, c’est la réussite.
Et c’est toute ma vie. L’entreprise, c’est tout ce que je connais. J’ai grandi dans une famille d’entrepreneurs, dans une entreprise familiale que je dirige aujourd’hui aux côtés de mon frère Jean-Yves. Ensemble, nous avons porté l’entreprise familiale vers de nouveaux horizons.
Nous avons innové et développé de nouvelles tendances dans l’hôtellerie. À la fin des années 80, nous avons lancé le concept des hôtels Le Germain et au milieu des années 2000 une nouvelle banni d’hôtels design à prix compétitifs, les hôtels Alt. Et nous nous déployons à travers le Canada. Nous sommes dans un domaine passionnant, en pleine évolution. Réalise-t-on à quel point l’hôtellerie a pris le virage du développement durable? De la construction, à l’aménagement, à l’exploitation, tout est repensé…
Être entrepreneurs, c’est une manière de vivre; c’est se mettre en situation de transformer ses rêves en réalité.
Je m’engage dans cette campagne pour dire à tous, hommes et femmes, qu’il est possible de créer des entreprises et de les mener vers le sommet.
Je m’engage aussi pour l’idée même de l’entreprise, pour que partout, dans nos villes et dans nos régions, les Québécoises et les Québécois soient plus nombreux à se lancer en affaires pour leur propre réussite et celle de toute notre société. Car dans chaque entreprise qui naît et qui grandit, il y a une part du Québec qui s’affirme, qui progresse et qui gagne les moyens de réaliser ses ambitions sociales.
La prospérité du Québec, j’y crois.