Projets de loi et réglementations en cours
Plusieurs projets de loi qui sont sur la table seront l’objet d’interventions du CPQ. Retenons particulièrement le PL 106 (Loi concernant la mise en œuvre de la Politique énergétique 2030 et modifiant diverses dispositions législatives), le PL 110 (Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal), le PL 108 (Loi favorisant la surveillance des contrats des organismes publics et instituant l’Autorité des marchés publics) au cours des prochains jours, ainsi que le PL 56 (Loi sur la transparence en matière de lobbyisme).
Il suivra également de près l’application du plan d’action sur l’allègement réglementaire qui devrait permettre de diminuer le fardeau administratif des entreprises québécoises et de favoriser l’harmonisation de la réglementation du Québec avec celle de l’Ontario.
Il fera également valoir son point de vue lors des consultations publiques sur le PL 102 (Loi modifiant la Loi sur la qualité de l’environnement afin de moderniser le régime d’autorisation environnementale et modifiant d’autres dispositions législatives notamment pour réformer la gouvernance du Fonds vert).
Parallèlement, le CPQ fera appel à la cohérence et à une plus grande harmonisation des régimes environnementaux et des politiques de lutte aux changements climatiques entre les pouvoirs fédéraux et provinciaux. Les manques de coordination actuels briment indument plusieurs projets industriels majeurs au Québec, en plus d’engendrer leurs lots de coûts et de complexité pour l’État, les entreprises et l’ensemble des contribuables.
Par ailleurs, en matière de planification de l’immigration, le CPQ avait émis ses commentaires et appuyé les orientations gouvernementales sur les seuils d’immigration. « Le Québec a encore beaucoup de travail à accomplir pour mieux intégrer ses immigrants sur le marché du travail afin que l’expérience de l’immigration soit un véritable succès, tant pour la personne immigrante elle-même que pour sa société d’accueil. Les orientations du gouvernement s’engagent sur la bonne voie et, de concert avec la nouvelle Loi et la nouvelle politique d’immigration, elles contribueront à l’atteinte de cet objectif », estime Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.
Un momentum fort autour de l’éducation et de la formation de la main-d’œuvre
Le CPQ constate que l’automne s’organise autour de l’éducation à tous les niveaux d’enseignement, incluant la petite enfance, ainsi que de la formation et du développement de la main-d’œuvre. À travers les différentes consultations qui se dérouleront, qu’il s’agisse de la réussite éducative, de l’éducation de la petite enfance, de la création d’un conseil des cégeps et des universités, ou encore, du Rendez-vous national de la main-d’œuvre, le CPQ rappellera l’importance de considérer l’éducation et la formation professionnelle comme un continuum et de décloisonner les structures et les réseaux en plus de les ouvrir davantage aux idées des employeurs, dans toutes les régions du Québec.
« Nous allons collaborer avec le gouvernement, car il est important que les employeurs, en tant que citoyens corporatifs pleinement engagés dans la prospérité de la société québécoise, puissent partager leurs visions et leurs idées sur l’éducation et la formation. En outre, sur le plan de la main-d’œuvre, le contexte de vieillissement démographique et les lacunes du Québec en termes de productivité nous confrontent à l’importance d’améliorer l’adéquation formation-emploi tout en maintenant l’accès à une main-d’œuvre disponible, de qualité et à un coût concurrentiel », selon M. Dorval.
Législation, organisation et conditions de travail
Le CPQ suivra également de près et prendra part au débat entourant les modifications liées au Régime des rentes du Québec et à la loi sur les décrets de convention collective. Il sera également actif pour défendre les intérêts des employeurs dans de nombreux dossiers liés au monde du travail (conciliation travail-famille, heures travaillées, normes du travail, etc.). Par ailleurs, dans le contexte des discussions entourant le salaire minimum, le CPQ mènera une analyse rigoureuse afin d’évaluer les impacts de différents scénarios dont le facteur déterminant est la vitesse des augmentations, et conséquemment, leurs répercussions sur le marché du travail.
Plusieurs stratégies économiques sectorielles sont attendues
Le CPQ suivra donc de près les développements entourant les stratégies en recherche et innovation, sur l’exportation, sur l’économie numérique ainsi que sur les sciences de la vie, en prenant activement part à leurs consultations publiques ou leur divulgation. Par ailleurs, le CPQ poursuivra ses représentations auprès du gouvernement afin qu’il se mobilise pour l’adoption d’une stratégie économique dédiée à l’écosystème de la construction pour appuyer l’innovation dans ses différents secteurs d’activité.
Alors que le gouvernement s’est résolument engagé dans une transition énergétique, le CPQ se penchera sur la contribution à la prospérité du transport des marchandises, des chaînes logistiques et des infrastructures stratégiques. Bien que sa contribution passe souvent inaperçue, la compétitivité du secteur du transport des marchandises représente un pilier fondamental d’une économie ouverte sur le monde.
Fiscalité, finances publiques et relance économique
Le CPQ salue les efforts du gouvernement du Québec pour le contrôle de ses dépenses et l’assainissement des finances publiques, qui ont permis de générer un surplus de près de 1,7 milliard de dollars, et estime qu’il faut désormais investir dans la relance de notre économie, incluant les infrastructures.
« Outre la gestion de la dette publique, nous souhaitons que ces surplus puissent être réinvestis de manière stratégique pour donner un nouvel élan à l’économie du savoir et encourager davantage la commercialisation de la recherche, l’innovation et les investissements dans la productivité. Le gouvernement doit aussi poursuivre ses efforts de diminution du fardeau fiscal, tant pour les particuliers que pour les entreprises, car il s’agit d’un facteur important pour favoriser la croissance économique », de poursuivre, M. Dorval.
« Sans aucun doute, cette session parlementaire s’annonce encore bien remplie. Le Québec a entamé un timide virage vers la relance, et les nombreux chantiers en cours devront nous permettre de tendre vers une société plus riche et plus prospère. Le développement économique doit demeurer au cœur des priorités du gouvernement, pour que tous les Québécois puissent en bénéficier », de conclure, M. Dorval.
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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
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Camilla Sironi
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