Au moment de fêter ses 40 ans, il y a deux ans, l’École de technologie supérieure avait déjà organisé 40 000 stages en entreprise pour ses étudiants, un nombre impressionnant qui s’explique par le fait que ces séjours sur le terrain sont partie intégrante de leur parcours et, aussi, une condition sine qua non à l’obtention du diplôme de baccalauréat.
La mission de l’ÉTS est claire : nous mettons le génie au service de l’industrie. Ceci veut dire que notre mandat est de former des ingénieurs compétents qui, au moment d’entrer sur le marché du travail, auront déjà acquis une solide connaissance des réalités et des défis des entreprises, de façon à offrir rapidement une réelle valeur ajoutée à leurs employeurs.
Afin d’être à la hauteur de son engagement, l’École s’est donné un Service de l’enseignement coopératif extrêmement performant, qui compte plus de 30 employés. Après tout, il ne faut pas oublier que l’ÉTS compte parmi les écoles et les facultés de génie qui accueillent le plus grand nombre d’étudiants inscrits au diplôme d’ingénieur au pays et que plus de 1 000 entreprises accueillent déjà les étudiants de l’École en stage.
La gestion des stages est donc une activité hautement stratégique pour l’ÉTS. Bien préparer les étudiants à l’expérience, trouver assez de places (3300 par année), définir des indicateurs de qualité pertinents, aider les étudiants à mettre leur candidature (une tâche facilitée par la création, en 2010, d’un outil innovateur, le ePortfolio, véritable curriculum vitæ numérique) et sonder le niveau de satisfaction des entreprises sont autant de tâches qui participent à l’optimisation de la qualité des stages.
Et je m’en voudrais de ne pas mentionner un autre outil mis à la disposition des étudiants et qui prend toute son importance dans un monde réseauté comme jamais auparavant : un test – volontaire – qui permet aux étudiants aux étudiants de mieux connaître leur profil de personnalité et leur valeurs afin de maximiser leur employabilité et de les aider à choisir l’emploi qui leur conviendra le mieux. Car n’oublions pas que trois choses sont nécessaires pour être performant, heureux et apprécié en emploi : avoir les compétences voulues, bien se connaître afin de bien s’intégrer et s’assurer que ses valeurs soient en accord avec celles de l’entreprise.
Pour l’ÉTS, une des façons de parvenir à la prospérité est évidemment de préparer nos étudiants à une belle et longue carrière et d’en faire des candidats de choix pour les employeurs. Le génie pour l’industrie, c’est aussi ça.