Après « recrutement » et « confinement », ce sont les termes « augmentations » et « inflation » qui sont peut-être en voie de causer quelques maux de tête aux dirigeants d’entreprises et responsables RH.
Tout allait pourtant si bien en vue du jour J où seraient communiqués les hausses de salaire à vos employés : vous aviez navigué prudemment dans les eaux troubles de la pandémie, surfé sur la vague de la reprise, consulté les plus récentes enquêtes, bâti vos scénarios sur du solide, et voilà que l’inflation s’en mêle. Un indicateur dont personne ne se souciait réellement depuis nombre d’années et que certains redoutent maintenant dans le contexte des nouvelles augmentations.
Inflation, quand tu nous guettes
Dans notre plus récente enquête salariale, les entreprises sondées rapportaient un budget moyen pour les augmentations 2022 de 2,9 % au Québec et de 2,7 % au Canada. Or, au 31 octobre 2021, le Québec affichait une hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC) de 5,3 %1 sur 12 mois, alors que la moyenne canadienne s’établissait à 4,7 % – un niveau record depuis février 2003, tel que rapporté par Statistique Canada.
Ce taux élevé d’inflation risque d’avoir une incidence sur vos efforts pour positionner vos prochaines augmentations. La rareté de la main-d’œuvre exacerbe d’autant plus la situation. Mais avant d’en perdre le sommeil ou de remettre en cause vos scénarios 2022, il serait bon de prendre un pas de recul pour évaluer votre situation et vous préparer à communiquer les bons messages, de la bonne manière. Voici quelques pistes de réflexion pour vous guider dans ce contexte.
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Par Marc Chartrand et Dominic Girard.
Photo par Tyler Franta sur Unsplash