Montréal, 12 mai 2020 – Le CPQ (Conseil du patronat du Québec) apprécie les nouvelles mesures annoncées aujourd’hui par le gouvernement fédéral concernant les travailleurs étrangers temporaires.
« Beaucoup d’employeurs provenant de secteurs économiques névralgiques variés ont recours aux travailleurs étrangers temporaires pour combler leurs besoins en main-d’œuvre. Comme le CPQ a demandé à plusieurs reprises, les règles entourant ce programme ont besoin de s’actualiser pour répondre à la nouvelle réalité découlant de la crise et l’annonce d’aujourd’hui est un pas dans la bonne direction », affirme Yves-Thomas Dorval, président et chef de la direction du CPQ.
Cette nouvelle mesure temporaire permettra de réduire considérablement le temps qu’il faut à un travailleur étranger temporaire pour commencer un nouvel emploi. Un travailleur qui se trouve déjà au Canada, et qui a obtenu une nouvelle offre d’emploi, pourra obtenir l’autorisation de commencer son nouvel emploi, même si sa demande de permis de travail est en cours de traitement. En outre, le temps de traitement passera de 10 semaines à moins de 10 jours. « Le long délai de 10 semaines était source de frustration, tant pour les travailleurs que pour les employeurs. L’annonce d’aujourd’hui démontre que ces délais administratifs qui caractérisent le Programme des travailleurs étrangers temporaires peuvent être réduits au bénéfice de tous les intervenants », poursuit M. Dorval.
Pour terminer, bien que le CPQ accueille favorablement cette nouvelle mesure, l’organisme tient à souligner que les problématiques reliées au manque de main-d’œuvre pour plusieurs secteurs, comme le secteur agroalimentaire, nécessiteront d’autres mesures concrètes et ce rapidement.
-30-
Source : Nadine Légaré
Conseillère principale – Communications et relations médias
Conseil du patronat du Québec
[email protected]
Bureau : 514-288-5161 poste 243
Cell. : 514-265-5471
À propos du CPQ : Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic.