Main-d’œuvre, législation du travail et réouverture de l’Assemblée nationale

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, le CPQ est très actif en matière de main-d’œuvre et de législation du travail. À l’écoute de nos membres, de tout secteur, dans toute région, nous ne ménageons aucun effort pour faire en sorte que la Stratégie nationale de la main-d’œuvre ou l’adaptation des employeurs aux nouvelles dispositions relatives à la réforme des normes du travail se trouvent en haut de la liste des priorités.

C’est ainsi que le CPQ s’est affairé à mobiliser ses membres en faveur d’une mise en place rapide de mesures visant à répondre aux déficits criants de main-d’œuvre. En plus de ses représentations gouvernementales, il est intervenu régulièrement dans les médias, partout au Québec, notamment pour attirer l’attention sur l’importance d’appuyer l’inclusion des personnes sous-représentées sur le marché du travail, qu’elles souffrent d’un handicap, ou qu’elles soient issues des communautés autochtones ou de l’immigration. Les besoins sont légion, mais les solutions existent.

En matière de législation, le CPQ a mené plusieurs rencontres auprès des instances paritaires (CNESST, CCTM, CPMT), au niveau ministériel et sous-ministériel, ainsi qu’auprès de certains élus et influenceurs stratégiques pour faire état des enjeux relatifs aux dossiers suivants :
+ Le maintien d’une clause grand-père pour préserver les délicats acquis des ententes négociées et les engagements pris envers les employés en matière de régimes de retraite différenciés et prévenir un durcissement de relations de travail.
+ La nouvelle réglementation à venir qui affectera l’industrie des agences de placement ainsi que les entreprises qui y ont recours.
+ Les délais de conformité et les dispositions relatives aux disparités de traitement, reliées aux salaires ou aux tâches, ou encore les nouvelles contraintes que fait peser la réforme de la LNT sur les entreprises.
+ De manière générale, dans les négociations collectives, sur l’importance d’accompagner les parties pour favoriser, en tout temps, la conclusion d’ententes négociées en ne forçant pas indûment le recours à des arbitrages, tout en reconnaissant que certains secteurs doivent être considérés comme des services essentiels.

Avec la réouverture de l’Assemblée nationale du Québec, soyez certains que le CPQ sera au rendez-vous pour faire valoir les intérêts des employeurs.

Parallèlement, sur le front fédéral, le CPQ fera reconnaître que, là aussi, le cumul de différentes interventions législatives aura des conséquences sur les coûts, l’agilité et la compétitivité de plusieurs secteurs d’activités au pays.

Il fera valoir également les enjeux de nos membres en lien avec la mise à jour économique et la préparation du prochain budget, autant au niveau fédéral que provincial.

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