L’industrie des technologies de l’information et des communications, partenaire de création de richesse collective

Le secteur des Technologies de l’Information et des Communications (TIC) est en ébullition depuis plusieurs années. Cette industrie est un fleuron de l’économie québécoise, En effet, les technologies de l’information sont aujourd’hui au cœur de tous les secteurs d’activités, notamment l’électronique, l’industriel, les services-conseils, le logiciel, la sécurité publique, le commerce du détail, les jeux, les télécommunications ou encore les technologies environnementales. Les technologies de l’information et des communications (TIC) et l’Internet sont des composantes majeures de la recherche, de l’innovation, de la croissance économique et de changement social. Elles sont un moteur de développement économique qui permet, entre autres, d’améliorer la productivité et l’efficience des organisations au Québec. Ainsi le secteur représente plus de 130 000 emplois et enregistre un chiffre d’affaires de 31.4 G$, dont plus de 5 milliards en exportation.

Le PIB du secteur des TIC s’élevait à 14,5 milliards de dollars en 2013. Entre 1997 et 2013, il a connu une croissance annuelle moyenne de 4,4 % et a crû deux fois plus rapidement que le PIB total du Québec, qui, pour sa part, a connu un taux de croissance annualisé de 2,1 %.

L’industrie des TIC compte à la fois des microentreprises de moins de trois employés et quelques chefs de file de plus de 500 employés, mais elle est fortement propulsée par près de 2 000 PME qui ont en moyenne près de 20 ans d’existence et qui consacrent le tiers (33 %) de leurs ressources à la recherche et au développement. Véritables moteurs d’innovation, ces PME développent des solutions spécialisées qui répondent à des besoins d’affaires pointus et permettent d’accroître la productivité de l’ensemble des secteurs d’activités économiques. Cette industrie est un fleuron de l’économie québécoise et compte des leaders globaux et ce, sur plusieurs marchés internationaux. Extrêmement dynamique, le secteur voit naître des startups presque quotidiennement. Un joueur comme l’AQT permet d’animer l’écosystème où les PME et les entreprises d’envergure se côtoient pour grandir plus rapidement.

Soulignons qu’au plan du capital humain, les carrières en TIC figurent parmi les emplois de haute qualité. Le salaire moyen d’un professionnel en TIC est de 68 000 $, soit 24 000 $ de plus que le salaire moyen au Québec. (Source : TECHNOCompétences)

L’AQT réalise une enquête annuelle intitulée le Baromètre de compétitivité AQT. Chaque année entre 400 et 675 dirigeants d’entreprises y participent. En voici quelques faits saillants :

La proportion des entreprises comptant entre 4 et 500 employés qui effectuent des ventes hors Québec est de 76 % alors qu’elle est de 21% pour les PME de tous secteurs confondus. La valeur de ces ventes représente 37 % de leur chiffre d’affaires. Ces entreprises n’hésitent pas à recourir à de l’expertise externe afin d’améliorer leurs pratiques d’affaires et ainsi propulser leur entreprise vers le prochain stade de croissance.

Toutefois, certains enjeux persistent quant à l’avenir de l’industrie des TIC, et travailler de concert avec les influenceurs est véritablement capital afin de permettre à nos entreprises de devenir de véritables locomotives d’innovation et de création de richesse.

L’exportation est le nerf de la guerre et représente l’avenir pour plusieurs organisations québécoises. C’est justement dans un contexte de forte compétitivité des marchés qu’il faut créer des conditions favorables à la croissance des entreprises, former et attirer de la main-d’œuvre compétente, arrimer le financement adéquat selon les stades de croissance et surtout, faire rayonner le Québec parmi les acteurs de classe mondiale.

Dans mes prochains billets de blogue, j’aborderai la place cruciale qu’occupent les technologies dans les différents secteurs économiques du Québec et je préciserai l’importance des politiques et orientations publiques afin que les entreprises des TIC puissent continuer à contribuer à la prospérité du Québec.

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