L’impact du commerce de détail dans la prospérité économique du Québec

Bien que le commerce de détail fasse partie de nos vies, peu d’entre nous réalisent pleinement son impact positif dans l’économie du Québec. Pourtant, ce secteur d’activité est un contributeur économique de premier plan, et ce, dans toutes les régions du Québec. Rappel de l’impact méconnu d’un secteur.

Je me plais souvent à mettre en lumière quelques statistiques évocatrices concernant l’impact du commerce de détail dans l’économie du Québec. Et les chiffres saisissent toujours. Ils surprennent, car nous avons tendance à oublier l’apport incroyable du secteur dans la vitalité économique et la prospérité de plusieurs régions.

D’entrée de jeu, un dollar sur trois qui entre dans l’économie du Québec transite par le commerce de détail. La chose est logique, car nombreuses sont nos activités quotidiennes qui se passent dans un commerce : faire le plein d’essence, acheter des produits personnels à la pharmacie, faire l’épicerie, acheter un café, etc. En général, pas une journée ne passe sans que nous ne procédions à un quelconque achat en magasin.

Le secteur représente 6 % du produit intérieur brut (PIB) et 12 % de tous les emplois. Nous parlons de 480 000 emplois directs, soit l’équivalent d’un travailleur sur sept. Et si l’on ajoute les emplois indirects qui gravitent autour du commerce de détail — comptables, avocats, fiscalistes et tous les emplois en communication et marketing —, on peut penser que 1 emploi sur 5 est relié au secteur. Le commerce de détail constitue aussi la porte d’entrée sur le marché du travail pour nombre de jeunes diplômés et étudiants qui cherchent à cumuler cette nécessaire première expérience de travail.

Autre statistique méconnue : depuis 2012 en moyenne, le secteur du commerce de détail a investi annuellement 2 milliards de dollars en immobilisations et équipements. Par ces investissements importants, le secteur contribue directement à la vitalité de secteurs autres comme la rénovation et la construction ou encore la location d’espaces.

Finalement, n’oublions pas que les détaillants sont responsables de la perception des taxes à la consommation pour plus de 13,5 milliards de dollars et que le secteur réalise des ventes annuelles de 113 milliards de dollars.

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