Les organisations patronales sont désappointées de la sous-représentativité des groupes d’employeurs aux travaux du Comité consultatif de la famille sur la conciliation travail-famille

Montréal, le 5 octobre 2016 – Alors que l’avis final du Comité consultatif de la famille sur la conciliation travail-famille vient d’être rendu public, les représentants du Conseil du patronat du Québec (CPQ), de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et de Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) remarquent avec déception la sous-représentation des organisations patronales à la table des discussions, en plus d’être en désaccord avec certaines conclusions du rapport.

Ce déséquilibre important ne rend pas justice à la réalité du marché du travail québécois ni à l’expression de ses besoins, notamment de ceux des employeurs. Les travaux consultatifs de ce comité, composé principalement de groupes sociaux et syndicaux, ne reflètent pas de façon juste et équilibrée la réalité des milieux de travail et des entreprises québécoises.

Ce comité a été mis en place par le ministère de la Famille en 2013 alors que d’autres instances existantes agissent déjà en tant que lieux de concertation et de discussion entre les différentes parties prenantes, comme le Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre (CCTM).

Les politiques publiques québécoises ont grandement évolué au cours des années, faisant du Québec un des endroits au Canada où les salariés disposent de conditions de travail parmi les plus avantageuses en matière de conciliation travail-famille. Alors que la pénurie de main-d’œuvre sera criante dans les prochaines années, des pratiques innovantes en matière de conciliation travail-famille seront évidemment un outil de choix pour les employeurs afin d’attirer et retenir leurs travailleurs.

Cependant, tous les employeurs ne sont pas égaux quant aux moyens dont ils disposent afin d’offrir de tels avantages, que ce soit en raison de contraintes opérationnelles ou financières. De plus, les employeurs peuvent offrir plus d’avantages à leurs employés lorsque ces avantages génèrent des effets bénéfiques sur la disponibilité et l’engagement de leur capital humain et, dans les faits, plusieurs offrent des conditions plus généreuses que celles prévues par les normes du travail. Toutefois, le contexte économique et réglementaire actuel commande la plus grande prudence avant d’imposer des obligations plus importantes aux employeurs. La question de la conciliation travail-famille est ainsi de première importance et doit être débattue avec la participation de toutes les parties.

Enfin, soulignons qu’au Québec, les employeurs sont aussi soumis aux programmes sociaux les plus généreux de toute l’Amérique du Nord, générant notamment des cotisations gouvernementales 40% plus élevées qu’ailleurs au Canada. Ne faisons pas de la conciliation travail-famille à tout prix un obstacle à l’entrepreneuriat et au développement de nos entreprises.

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Renseignements :

Camilla Sironi

Conseillère principale, communications et relations avec les médias
Conseil du Patronat du Québec
514 265-5471 – [email protected]

Michel Philibert

Directeur des communications
Fédération des chambres de commerce du Québec
514 629-4468 – [email protected]

Amélie Desrosiers

Chef, Communications et affaires publiques
Fédération canadienne de l’entreprise indépendante
514 817-0228 – [email protected]

Véronique Proulx

Vice-Présidente Affaires corporatives et stratégie
Manufacturiers et Exportateurs du Québec
514 222-8204 – [email protected]

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