MONTRÉAL, le 2 octobre 2024 – Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) dévoile aujourd’hui une étude sur l’apport des grands employeurs dans l’économie québécoise. Il s’agit d’une actualisation de données publiées en 2019 qui est venue démontrer leur importance dans la prospérité du Québec et du Canada.
« La grande entreprise a de nombreuses ramifications insoupçonnées. C’est plus souvent grâce à elle que des percées technologiques innovantes voient le jour et qui inspirent ainsi les PME à suivre le pas. On observe ce même effet d’entraînement quant à la décarbonation des opérations : une grande entreprise va donner l’élan nécessaire aux PME d’adopter de nouveaux standards environnementaux dans la chaîne de valeur », déclare M. Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.
Voici des constats intéressants de l’étude :
- Les grandes entreprises québécoises représentent 0,18 % de toutes les entreprises, mais elles occupent 27,7 % de l’emploi du secteur privé.
- Entre 2016 et 2020, les grandes entreprises ont généré 45 % du PIB du secteur privé au Canada.
- Le salaire horaire moyen dans les grandes entreprises du secteur privé est 39 % plus élevé que la moyenne des salariés québécois (42,31 $ versus 30,46 $).
- 57 % des exportations canadiennes de biens sont attribuables aux grandes entreprises.
- Les grandes entreprises du Québec ont versé 53,7 % du total des prélèvements fiscaux auprès des entreprises.
- Il y a légèrement plus de sièges sociaux au Québec en 2022 (557) qu’en 2017 (552). Cependant, c’est encore deux fois moins qu’en Ontario (1 058 en 2022 et 1 090 en 2017).
- En 2022, 42,1 % des grandes entreprises au Canada ont fait des activités de recherche et développement alors que cette proportion n’est que de 18,7 % pour les entreprises de 20 à 99 employés.
« Ces nombreux constats viennent jeter un nouvel éclairage sur les raisons pour lesquelles le Québec accuse un retard en matière de productivité notamment vis-à-vis l’Ontario. On pourrait certainement bénéficier de plus de grandes entreprises au Québec pour combler l’écart, car ces dernières jouent positivement sur notre PIB, nos exportations, l’emploi, la rémunération des postes et la capacité à innover », déclare Mme Norma Kozhaya, vice-présidente à la recherche et économiste en chef du CPQ.
L’étude est disponible sur le site Web.
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Source : Victoria Drolet
Conseillère principale aux affaires publiques et gouvernementales
Conseil du patronat du Québec
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À propos du CPQ : Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic.
En lien avec ce communiqué
- Entrevue avec Norma Kozhaya, vice-présidente – Recherche et économiste en chef du CPQ (Place publique, ICI Radio-Canada, 1er octobre 2024)
- Le CPQ veut plus de grandes entreprises au Québec (Les Affaires, 1er octobre 2024)