Le « gentil géant vert », c’est le surnom que je donne au Mouvement Desjardins, 1er groupe financier coopératif au Canada, au 2e rang des institutions financières les plus solides au monde ! Une véritable institution, un modèle en termes de prospérité et d’éthique.
La prospérité, c’est ce qui a poussé le mouvement à être présent sur le sol européen afin d’aider les entreprises québécoises à se développer outre-Atlantique.
J’ai interviewé Lucia Baldino, la directrice principale de leur bureau de représentation en Europe sur le pourquoi, et surtout pour qui.
L’ambition première de Desjardins est double : aider les entreprises québécoises pour leur implantation en Europe, et accompagner les entreprises européennes dans leurs quêtes de prospérité en Amérique du nord.
Desjardins, par son expérience et son leadership, est devenu le partenaire incontournable au Canada et en Europe. Le succès de cette entreprise québécoise a donc été un facteur décisif quant à l’ouverture d’un bureau en Europe; et pas n’importe où : à Paris.
Ce petit bureau n’a d’ailleurs pas chômé : « En l’espace de 3 ans, nous avons réussi à accompagner près de 700 projets individuels et d’entreprises de chaque côté de l’océan » explique Mme Baldino.Ce « modeste bureau » comme elle l’appelle, permet à des entreprises québécoises de prospérer à l’international, notamment en France : stratégie d’internationalisation, gestion de trésorerie, paiements internationaux, importation, exportation… autant d’avantages et de points forts qui feraient rougir les plus grandes banques.
Et lorsqu’on demande à Lucia Baldino son avis sur les clés du succès des entreprises du Québec, on retient une combinaison gagnante de 3 verbes que Desjardins utilise sans modération dans son accompagnement : « Stimuler, améliorer, innover ».
En conclusion, la phrase d’Alphonse Desjardins résume tout : « Que nous manque-t-il donc pour être un centre prospère et industriel ? […] Un peu plus d’esprit d’initiative, joint à une dose d’audace compatible avec la prudence et la sagesse les plus ordinaires. Ce qui nous manque, disons-le franchement sans fausse honte comme sans crainte, c’est une connaissance plus approfondie des incomparables avantages que nous possédons, et que nous laissons dormir dans une très coupable inactivité. »
Si le fondateur du Mouvement Desjardins était encore parmi nous, il serait blogueur sur Prospérité.Québec. Probablement son rédacteur en chef.