Le CPQ satisfait par certains changements apportés au Programme des travailleurs étrangers temporaires

Montréal, le 14 décembre 2016 – Alors que le gouvernement du Canada a annoncé de premiers changements au Programme des travailleurs étrangers temporaires, dont la réforme de 2011 posait problème au Québec, le CPQ (Conseil du patronat du Québec) se réjouit de certaines améliorations que les employeurs attendaient depuis longtemps, et ce, au bénéfice autant des travailleurs saisonniers que des entreprises qui les embauchent. Le CPQ souligne particulièrement l’abolition de la règle de la période cumulative limitant à quatre ans la période d’embauche de certains travailleurs étrangers et les empêchant de revenir travailler au Canada pendant les quatre années suivantes.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle particulièrement pour le secteur agricole et agroalimentaire, qui doit déjà composer avec des difficultés importantes liées au recrutement de la main-d’oeuvre et aux aléas climatiques. Les travailleurs étrangers temporaires fournissent une très grande partie des semaines de travail saisonnier et temporaire, en contribuant à l’essor économique de nombreuses régions du Québec exposées périodiquement à une rareté problématique de travailleurs », déclare Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.

L’organisme tient à souligner avec satisfaction l’ouverture dont a fait preuve le gouvernement fédéral, en ayant pris en considération ses demandes pour en arriver avec des mesures qui tiennent compte des besoins de stabilité et de prévisibilité autant des employeurs que des employés saisonniers.

Le CPQ regrette cependant le maintien de la proportion maximale de 20% de travailleurs étrangers temporaires ayant recours au PTET et de 10% de nouveaux utilisateurs, alors qu’il aurait souhaité l’abolition de ce plafond d’embauche. Aussi, il se questionne sur la nouvelle exigence du gouvernement voulant que ces employeurs sollicitent la candidature de travailleurs appartenant à différents groupes sous-représentés sur le marché du travail. « Bien que louable, il faut que le gouvernement reconnaisse que les entreprises qui font appel au PTET, particulièrement dans le monde agricole, ont des enjeux importants liés à l’attraction du travail saisonnier, pour lequel les Canadiens ont un désintérêt manifeste. Imposer de nouvelles contraintes réglementaires risque d’alourdir indument un processus d’embauche qui est déjà souffrant, et ce, sans aucune garantie de résultat en regard de l’objectif visé », de conclure M. Dorval.

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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.

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Camilla Sironi
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