Il est impossible d’entrevoir un avenir prospère pour le Québec sans penser à la réussite de nos jeunes. Voilà pourquoi il est fondamental de les encourager à persévérer et à réussir tout au long de leur parcours scolaire.
Lettre ouverte d’Yves-Thomas Dorval, président et chef de la direction du CPQ, publiée le 19 février 2020 dans Le Soleil et Le Quotidien.
Il est impossible d’entrevoir un avenir prospère pour le Québec sans penser à la réussite de nos jeunes. Pierre angulaire de la réussite, l’éducation, qui permet de mieux préparer leur avenir professionnel et social, est un facteur important de l’accomplissement de chacun. Voilà pourquoi il est fondamental de les encourager à persévérer et à réussir tout au long de leur parcours scolaire.
Les journées de la persévérance scolaire, qui se déroulent du 17 au 21 février, sont l’occasion de rappeler que nous avons tous un rôle à jouer pour soutenir la réussite de nos jeunes, et c’est également le cas pour les employeurs du Québec.
Les employeurs peuvent soutenir activement le parcours scolaire de leur main-d’œuvre étudiante ainsi que l’apprentissage des habiletés requises au travail. Pour ces jeunes, qui en sont souvent à leurs premières expériences de travail, la relation avec le gestionnaire représente une nouvelle forme d’interaction, différente de celle vécue à la maison ou à l’école, qui peut être cruciale dans une période déterminante pour leur avenir.
Un récent sondage pour le compte du Réseau québécois pour la réussite éducative, réalisé auprès de 1000 gestionnaires qui embauchent des étudiants entre 16 et 34 ans, révèle que ces gestionnaires considèrent qu’ils ont un rôle très important à jouer auprès des jeunes pour les motiver à terminer leurs études (57 %). Une grande majorité des entreprises interrogées (69 %) disent accorder une importance à la réussite scolaire des étudiants qui sont à leur emploi.
Mais quel rôle peuvent jouer les employeurs en lien avec la persévérance scolaire? Quelle influence les gestionnaires ont-ils sur nos jeunes? Comment peuvent-ils contribuer concrètement?
Ils peuvent s’intéresser à eux, poser des questions, s’intéresser à ce qu’ils vivent au travail comme à l’école, à ce qui les motive, à ce qui suscite leur curiosité. Ils peuvent essayer de bonifier leur passage dans leur entreprise en leur faisant découvrir différentes facettes des métiers de l’industrie. Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’aborder ces sujets en milieu de travail, il s’agit d’une occasion à ne pas manquer.
Les employeurs peuvent également demander à leurs jeunes employés s’ils auront besoin d’ajuster leur horaire en raison d’examens ou de toute autre période d’activité scolaire intense.
Bref, il faut simplement les écouter et contribuer à leur faire vivre des expériences qui les motiveront et les encourageront à poursuivre leurs études.
N’oublions jamais que c’est dans les écoles que se bâtit l’avenir de notre société. Il faut cultiver la soif d’apprendre et d’entreprendre, car ce sont les étudiants d’aujourd’hui qui seront les entrepreneurs, les gestionnaires et les travailleurs de demain. Il faut les encourager à poursuivre leurs études, et ce, peu importe le domaine.