Chronique du Conseil québécois du commerce de détail – Le secteur du commerce de détail a connu une excellente année 2018. Au moment d’écrire ces lignes, les plus récentes données montrent qu’après plus de 10 mois, nous nous dirigeons encore une fois vers une année qui verra une augmentation des ventes. Ces performances ne constituent pas l’unique bonne nouvelle : au fur et à mesure que le secteur s’approprie et implante de nouvelles technologies, des postes forts intéressants à valeur ajoutée sont créés. | Analyse d’un mouvement déjà amorcé.
Tout d’abord, un mot sur les ventes. Après dix mois, la croissance des ventes au détail pour le Québec est de 4,0 %, représentant plus de 4 milliards de dollars de plus qu’à la même époque l’an dernier. C’est donc une performance exceptionnelle qui concourt à créer de la richesse dans toutes les régions de la province. Plus encore, sur les 20 sous-secteurs que compte le commerce de détail, dix-huit d’entre eux ont enregistré des hausses de ventes depuis le début de l’année. Ces 18 sous-secteurs représentent 91 % de l’industrie québécoise.
L’avenir est fait d’opportunités. De plus en plus, le secteur adopte et fait sien les nouvelles technologies : analytique, données massives, intelligence artificielle, réalité virtuelle et augmentée, robotisation, expérience immersive, reconnaissance faciale, assistants vocaux, etc.
Ces nouvelles technologies s’accompagnent nécessairement de nouveaux postes à valeur ajoutée. Des postes bien réels qui n’existaient pas il y a peu de temps et qui insufflent nouveauté et richesse à l’entreprise : animateur de médias sociaux, gestionnaire de communauté, analyste métas-données, spécialiste SEO, spécialiste en marketing numérique, spécialiste E-commerce, agent de service à la clientèle en ligne pour n’en nommer que quelques-uns. Des postes bien rémunérés qui contribuent directement à créer le commerce de détail de demain.
Par l’appropriation des nouvelles technologies, le secteur du commerce de détail envoie un double message : nous sommes un secteur d’avenir et les emplois qui en découlent créent une valeur ajoutée à la fois sociale et économique. C’est une indéniable contribution à la prospérité.