Montréal, le mardi 30 août 2011 – En cette semaine de rentrée scolaire, le Conseil du patronat publie aujourd’hui son second Bulletin de la prospérité du Québec, qui vise à évaluer le positionnement économique du Québec et ses progrès dans sa quête de prospérité et de création de la richesse.
L’édition 2011 du Bulletin révèle que, en dépit de quelques améliorations notables, notamment au plan de l’âge moyen des investissements dans les infrastructures publiques, le Québec a connu certains reculs par rapport à l’an dernier, entre autres en ce qui concerne le taux d’obtention du grade universitaire de premier cycle, le salaire minimum en proportion du salaire moyen des employés, le taux effectif marginal d’imposition sur l’investissement et les dépenses en recherche et développement. C’est pourquoi le Conseil du patronat accorde encore cette année une note globale de « C » au Québec, basée sur une appréciation pour chacun des déterminants de la prospérité :
Disponibilité et qualité de la main-d’œuvre : C
Coût de la main-d’œuvre : C-
Réglementation : D
Finances publiques : C
Environnement d’affaires : C
Moyenne : C
S’investir pour la prospérité du Québec
« Les résultats de ce deuxième Bulletin de la prospérité du Québec sont sans équivoque : que nous soyons employeurs, travailleurs, élus, fonctionnaires, entrepreneurs, journalistes, étudiants, immigrants, scientifiques ou artistes, nous devons collectivement être audacieux et retrousser nos manches afin de poser des actions concrètes, au quotidien, dans nos milieux respectifs qui permettront au Québec de créer de la richesse et de générer une prospérité durable dont bénéficiera l’ensemble de la société », a déclaré le président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval.
À la lumière de ces résultats, le Conseil du patronat propose donc aux Québécois de s’attaquer en priorité à cinq chantiers incontournables (un pour chaque déterminant) afin d’améliorer la performance du Québec en matière de prospérité par rapport à celles d’autres provinces canadiennes et de pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) :
- Disponibilité et qualité de la main-d’œuvre : Se doter d’un plan d’action national interpellant l’ensemble des parties prenantes pour favoriser une meilleure adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail;
- Coût de la main-d’œuvre : Décréter un moratoire sur toute nouvelle hausse des taxes sur la masse salariale et revoir les bénéfices des programmes existants afin d’en contrôler les coûts;
- Réglementation : Simplifier l’environnement réglementaire et administratif des entreprises, notamment dans le domaine des relations du travail;
- Finances publiques : Instaurer un cran d’arrêt qui ferait en sorte que toute nouvelle dépense publique soit compensée par une baisse équivalente dans les dépenses de programmes existants;
- Environnement d’affaires : Mettre en œuvre une stratégie pour instaurer une véritable culture entrepreneuriale au Québec, dès l’école primaire.
Des nouveautés dans l’édition 2011
Cette mise à jour du Bulletin a été enrichie et élargie à la suite de nombreux commentaires qu’a suscités la première édition, publiée en août 2010. Un indicateur sur le coût moyen d’exploitation des entreprises (pour lequel le Québec obtient d’ailleurs la note « A ») a été ajouté pour évaluer l’environnement d’affaires. Un tableau synthèse comparant la performance du Québec avec celles de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique a également été intégré afin de permettre une meilleure vue d’ensemble.
Le Bulletin de la prospérité du Québec, publié par le Conseil du patronat depuis 2010, compare la performance du Québec à celle de trois provinces canadiennes et de nombreux pays de l’OCDE en matière de création de richesse. À cette fin, une vingtaine d’indicateurs ont été choisis et regroupés en cinq « déterminants de la prospérité » qui correspondent aux priorités d’intervention du Conseil du patronat, soit la disponibilité et la qualité de la main-d’œuvre, le coût de la main-d’œuvre, la réglementation, les finances publiques, et l’environnement d’affaires. L’appréciation est basée sur les données empiriques de l’étude pour chaque indicateur et chaque déterminant, ainsi qu’une note pour la moyenne d’ensemble.
Lire le Bulletin de la prospérité du Québec 2011.
Renseignements et entrevues:
Patrick Lemieux
Conseiller – Communications
Cell. : 438 886 9804