Grève de la STM: sans entente rapide entre les parties, le CPQ demande au gouvernement de devancer la mise en application du projet de loi 89

MONTRÉAL, le 31 octobre 2025 – Alors que dans quelques heures, Montréal se retrouvera paralysée par un énième conflit de travail, cette fois à la Société de transport de Montréal (STM). Si aucune entente rapide n’est possible, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) encourage le ministre du Travail, de devancer l’application de la Loi visant à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out, anciennement le projet de loi 89.

« Les citoyens et les employeurs n’en peuvent plus d’être pris en otage par la grève de la STM. Sans entente rapide entre les parties, le CPQ encourage le gouvernement à devancer la mise en application du projet de loi 89 », déclare Michelle Llambías Meunier, présidente et cheffe de la direction du CPQ. « Le transport en commun n’est pas un service comme les autres : son interruption, à répétition, a des impacts majeurs sur la mobilité de la population. Il freine l’activité économique et entraîne des pertes importantes autant pour les citoyens que pour les entreprises ».

« Devancer de quelques semaines l’entrée en vigueur de cette loi, déjà adoptée, serait une réponse pragmatique à ce conflit de travail qui affecte durement la population », souligne Isabelle Simoneau, vice-présidente – Travail, santé-sécurité et services aux membres. « Le gouvernement a déjà adopté ce cadre législatif, il dispose donc des outils pour agir maintenant. Mettre en œuvre la loi avant le 30 novembre permettrait de réduire concrètement les impacts de cette grève sur des centaines de milliers de citoyens et sur l’économie métropolitaine. »

Le CPQ souligne également que la question du financement du transport collectif demeure centrale. Il est crucial de préserver la viabilité financière des sociétés de transport pour assurer à long terme une offre de service fiable, accessible et à la hauteur des besoins de la population. Les négociations en cours doivent mener à une entente responsable, sans compromettre cette   pérennité financière.

Le CPQ rappelle enfin que, si le droit de grève est un droit fondamental, il doit s’exercer dans le respect du bien commun.

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Source :
Anne-Sophie DesRoches   
Conseillère principale, Affaires publiques et gouvernementales  
Conseil du patronat du Québec    
[email protected] 
Cell. : (514) 238-1825

À propos du CPQ :  Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic.

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