INTRODUCTION
Tout projet susceptible de créer des conditions favorables au développement durable du Québec est d’intérêt particulier pour le CPQ (Conseil du patronat du Québec). Le CPQ intervient dans ce débat en tant qu’acteur socio-économique qui souhaite que des projets propices à une plus grande prospérité économique du Québec aillent de l’avant. Dans la quête de cette prospérité, nous estimons que les considérations économiques, sociales et écologiques devraient être intégrées de façon équilibrée et complémentaire.
Dans le cadre de sa vision de développement durable et de ses interventions, le CPQ cherche à réunir des conditions favorables à l’investissement dans différents secteurs industriels et énergétiques. Il cherche aussi à assurer aux consommateurs d’énergie un approvisionnement stable et fiable à un prix abordable, le plus prévisible possible, et, dans la mesure du possible, à moindre empreinte carbone. À cet égard, l’énergie hydro-électrique constitue sans contredit une source d’énergie propre de prédilection.
Historiquement, le développement de l’infrastructure énergétique au Québec, notamment hydro-électrique, a favorisé la croissance économique, la diversification industrielle, la création de richesse et l’élévation du niveau de vie au Québec en général, et, en particulier, dans les territoires et les collectivités desservis par ses activités. Hydro-Québec a ainsi contribué, dans la dernière année, pour plus de 4G$ aux revenus du gouvernement du Québec. Les exportations nettes ont atteint un sommet historique de 36,1 TWh, contribuant pour 744 M$ au bénéfice net de l’entreprise. Parallèlement, les achats de biens et de services dans toutes les régions du Québec se sont élevés à 2,6 G$, et les investissements dans toutes les régions du Québec à 3,4 G$.
Sur le plan environnemental, le développement du potentiel hydroélectrique du Québec contribue à l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Comme toutes les sociétés développées, le Québec souhaite recourir davantage à des énergies renouvelables et en tirer profit. Or, l’hydroélectricité représente 42% du bilan énergétique du Québec, présente plusieurs opportunités de croissance dans certains marchés intérieurs, en plus d’offrir des surplus pouvant être exportés.
À cet égard, il est crucial d’apporter toute l’attention nécessaire aux projets de la société d’État qui contribuent significativement à la stabilisation et à l’optimisation de son réseau de distribution.
Le projet à l’étude représente une importante opportunité pour améliorer la compétitivité des installations hydro-électriques du Québec en fournissant une source fiable, verte et concurrentielle d’approvisionnement.