« Il importe que la situation actuelle connaisse rapidement une conclusion », déclare Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ. « Rappelons que la grève de 2013 dans la construction avait duré six jours dans les secteurs résidentiel, du génie civil et de la voirie et quatre jours de plus dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel, et c’est seulement grâce à l’intervention du gouvernement du Québec, par l’adoption d’une loi spéciale forçant le retour au travail, que l’impasse avait été brisée ».
Le CPQ tient à rappeler que la négociation collective est le meilleur outil pour atteindre un accord satisfaisant pour l’ensemble des parties. C’est pourquoi le gouvernement du Québec n’a pas d’autres choix que de continuer de mettre en œuvre tous les efforts nécessaires pour convaincre les parties syndicales et patronales, afin qu’une entente négociée soit conclue d’ici lundi prochain, soit avant le déclenchement de la grève.
À défaut d’atteindre cet objectif, et compte tenu de l’ampleur des impacts, il devra déposer un projet de loi spéciale empêchant la grève générale et obligeant les parties à trouver une solution, ce qui pourrait aller jusqu’à l’imposition d’un arbitrage. Le gouvernement, ce faisant, devrait éviter à tout prix de prévoir des mesures punitives à l’égard des parties ou de décréter unilatéralement certaines conditions de travail.
Pour prendre connaissance de la lettre,
suivez le lien
.
* * *
Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.
-30-
Renseignements et entrevues :
Camilla Sironi
Conseillère principale – Communications et relations avec les médias
Bureau : 514-288-5161 poste 243
Cell. : 514-265-5471
[email protected]