Le développement de la mémoire et du savoir numérique des entreprises (2ième partie)

Dans le précédent article, il était question de la passation des savoirs entre employés de différentes générations par le biais d’outils numériques, tel YourEncore.

Que dire aussi de la possibilité pour les départements de communication et des ressources humaines de garder un lien beaucoup plus fort, maintenant que le journal interne papier n’est plus (ou presque). Cet enjeu de l’expertise et des savoirs des retraités va devenir, à mon avis, un enjeu majeur au cours des prochaines années et doit être pris en compte par un possible plan numérique. Qu’on se le dise: d’un côté, les sociétés occidentales, incluant le Québec, vont perdre entre 30 et 50% de leurs employés d’ici cinq ans.; de l’autre, les nouvelles générations n’ont pas le nombre suffisant pour combler cet immense trou de main-d’œuvre et d’expertise.

Que va-t-il se passer alors ? Les entreprises devraient être proactives et mettre à profit des solutions comme les « idéagoras » pour retraités, sinon le gouvernement aura à leur forcer la main avec des législations de soutien, car c’est là l’autre partie de l’équation. Avec le nombre croissant de retraités, les régimes de retraite d’entreprise, lourdement taxés par la récente crise, ainsi que les caisses publiques risquent de manquer de fonds.

Au demeurant, les retraités eux-mêmes sont de plus en plus nombreux, après la dolce vita des premières années, à vouloir compter sur un revenu d’appoint. Imaginez alors tout le potentiel d’un extranet/ideagora d’entreprise qui leur offre cette possibilité tout en les laissant travailler de la maison, ce qui réduit, entre autres, les frais en espace-plancher pour les entreprises.


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Plusieurs entreprises comme IBM (ci-dessus) proposent déjà aux retraités de troquer leur expertise contre des $$$ sonnants et trébuchants, et favorisent aussi le transfert d’expertise entre les jeunes travailleurs et leurs aînés à la retraite. Ce phénomène de création de communautés «idéagoriennes» numériques d’échange d’expertise et de savoirs, soyez-en certains, va s’accélérer et doit faire partie d’un plan numérique inclusif. Quand on parle de prospérité, il n’y a pas que la jeune génération qui est appelée et qui peut participer à sa création. Tous et toutes doivent mettre l’épaule à la roue !

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