Si un secteur peut être symbolique de la réussite économique d’une société, c’est très certainement celui du divertissement. Au cours du dernier siècle, l’accès au divertissement a été porté par la croissance économique, l‘augmentation du niveau de vie et, en corollaire, la possibilité de répondre aux besoins supérieurs que sont l’accomplissement de soi, le plaisir et la joie de vivre. Le divertissement, aux 1001 expressions culturelles, amusant ou sérieux participe très largement à la satisfaction de ces besoins et, en ce sens, il contribue au bien-être de la population.
S’intéressant à l’apport de la culture et du divertissement à l’économie du Québec, le CPQ a dévoilé un document de réflexion permettant de mieux comprendre le phénomène. Alors que s’amorce la saison des festivals, il importait au CPQ de reconnaître la contribution de ces secteurs à la vitalité et à la prospérité du Québec.
Véritable véhicule de l’identité québécoise et ciment essentiel à l’économie de la créativité, le divertissement est un incontournable pour toutes les sociétés désirant prospérer. En plus de représenter 13 milliards de dollars dans le PIB québécois, la bonne santé de la culture et le divertissement rendent la province beaucoup plus attrayante à l’international.
Le dynamisme de cette industrie est une condition sine qua non à l’attraction et à la rétention des talents et devient ainsi un rouage essentiel à la compétitivité du système d’innovation québécois, en plus de dynamiser le territoire et les milieux de vie. Qui plus est, le Québec, à l’échelle du Canada comme dans le monde, est plutôt bien réputé pour ses artistes, ses établissements diversifiés, ses nombreux festivals, l’audace de ses spectacles, notamment ses comédies musicales, ou encore sa capacité d’innovation, largement reconnue, par exemple, dans les domaines du cirque, des jeux vidéo et de l’humour. Sa musique s’exporte bien et, chaque année, le Québec se distingue pour ses productions cinématographiques. Tout cela participe sans aucun doute au rayonnement de notre société et de notre économie.
De plus, dans le contexte actuel où la culture et le divertissement prennent un virage numérique important, soulevant de nouveaux enjeux de concurrence et de fiscalité, parfois jugés déloyaux, une réflexion sur le phénomène s’impose afin de mieux encadrer et accompagner le développement de cette industrie.
Pour consulter le document de réflexion, cliquez ici.