Trois semaines se sont écoulées depuis l’investiture du président des États-Unis Donald Trump. Cela nous semble un lointain souvenir tellement les événements et les décisions s’enchaînent à toute vitesse. Depuis le 20 janvier, le Canada est constamment sur le qui-vive, appréhendant les prochains gestes du président américain.
Au début février, nous avons passé à un cheveu de voir les tarifs douaniers de 25 % se concrétiser. Il ne faudrait pas commettre l’erreur de se reposer sur nos lauriers. Semer le chaos est l’objectif du président. Il ne faut pas l’interpréter comme une victoire, mais une prolongation dans un match qui durera 4 ans. Il faut prendre le délai supplémentaire d’un mois pour mener un vaste chantier de l’économie canadienne. C’est d’ailleurs abordé dans une lettre ouverte que j’ai signée le 4 février dernier dans Le Journal de Montréal.
Notre travail de sensibilisation auprès des gouvernements canadien et québécois se poursuit. Nous avons une seule et même priorité : représenter tous les membres du CPQ affectés, de près ou de loin, par les menaces à notre économie. N’hésitez pas à faire appel à moi ou au reste de l’équipe du CPQ si vous en avez besoin.
Karl Blackburn
Président et chef de la direction
Conseil du patronat du Québec
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