De l’importance du dialogue entre un ministre de l’Éducation et les employeurs…

Montréal, le 8 décembre 2015 – Le CPQ accueillait hier le ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, M. François Blais, à l’occasion d’un dîner-conférence, auquel se sont invités certains membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), afin de perturber cet événement.

« Comment aider les jeunes dans leur vocation, acquérir les formations de base et les compétences nécessaires à leur métier, incluant savoir se débrouiller dans la vie, sont non seulement des sujets qui ont été évoqués, mais également et surtout, des préoccupations de tous les instants pour les employeurs du Québec », déclare Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.

« Que certains puissent voir dans la tenue d’un événement comme celui d’aujourd’hui une vile manœuvre de « marchandisation de l’éducation », ou de création de « jobs à rabais », sous seul prétexte qu’un ministre de l’Éducation vienne échanger avec des employeurs sur un enjeu aussi important que celui de la valorisation de la formation professionnelle et technique, est non seulement désolant, mais également, de bien courte vue, en plus de manquer totalement de respect pour les métiers concernés », considère Yves-Thomas Dorval.

Il importe au CPQ de situer deux éléments importants relatifs à cet événement : un premier concerne le rôle et la mission du CPQ; le deuxième concerne le contexte de cette conférence.

Tout d’abord, et bien que cela puisse être méconnu, il faut savoir que le CPQ compte parmi ses membres, plusieurs employeurs issus du milieu parapublic, et ce, particulièrement dans le secteur de l’Éducation. Sa mission vise à faire en sorte que le Québec mette en place les meilleures conditions possibles pour le faire prospérer. Cette dernière n’est certainement pas exclusive au secteur privé. À ce titre, les participants au dîner-conférence de ce midi comptaient, en bonne partie, des représentants d’organisations telles que : la Fédération des cégeps, la Fédération des commissions scolaires du Québec, la Commission scolaire de Montréal, la Fédération des établissements d’enseignement privés, l’Association des écoles et des cégeps privés du Québec, de même que plusieurs universités.

Dans ce cadre-ci, le CPQ organisait hier, un lieu d’échanges sur la vision du gouvernement concernant la contribution des réseaux de l’éducation à la prospérité du Québec, qui avait pour but de discuter des deux enjeux que sont l’adéquation formation-emploi et la valorisation de la formation professionnelle et technique, où les défis sont criants, pour favoriser la relève, l’employabilité et le développement des compétences des personnes.

Les personnes présentes, représentant tant des employeurs du secteur privé que des institutions d’enseignement publiques, ont exprimé leur appréciation et leurs commentaires positifs à la fin de la rencontre, notamment à l’égard du dialogue constructif qui a eu lieu. Illustrant son propos d’exemples bien accueillis par les participants, le ministre a affirmé prendre bonne note des préoccupations qui lui ont été transmises, dans le but de mettre de l’avant des conditions gagnantes pour la valorisation de la formation professionnelle et technique, pour tous et avec tous.

De l’avis du CPQ, cette activité aura définitivement favorisé un dialogue constructif sur des défis éminemment importants pour la société québécoise.

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Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 75 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.

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Renseignements et entrevues :

Benjamin Laplatte
Directeur principal – Affaires publiques et développement corporatif
Cell. : 438.886.9804
514.288.5161 (poste 235)
[email protected]

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