Montréal, le 27 novembre 2019 – Le CPQ (Conseil du patronat du Québec) prend acte de l’annonce faite aujourd’hui par le ministre Jean Boulet concernant les agences de placement de personnel et les agences de recrutement de travailleurs étrangers temporaires.
« Ayant souligné à plusieurs reprises aux différents acteurs gouvernementaux que les modifications proposées concernant les agences de placement de personnel et les agences de recrutement de travailleurs étrangers temporaires entraineront des conséquences néfastes pour les employeurs du Québec, le CPQ est déçu de constater que le gouvernement n’a pas pris en considération les préoccupations réelles des employeurs », affirme Yves-Thomas Dorval, président et chef de la direction du CPQ.
Plusieurs membres du CPQ ont souligné que l’entrée en vigueur de ces dispositions réglementaires aura de répercussions négatives significatives sur les entreprises québécoises, sur les agences et conséquemment sur les travailleurs eux-mêmes.
En effet, les agences de placement permettent d’atténuer un tant soit peu les effets négatifs de la pénurie de main-d’œuvre et les impacts économiques négatifs qui en découlent. Toutefois, les nouvelles dispositions pourraient empêcher certains employeurs à avoir recours aux agences de placement et risquent de ralentir les activités de plusieurs entreprises entrainant des pertes d’emploi, et ce, dans plusieurs secteurs d’activité ainsi que plusieurs régions.
« En tant que principal représentant des employeurs du Québec, le CPQ est inquiet de l’entrée en vigueur de cette réglementation qui risque de créer beaucoup d’incertitude dans le monde du travail et d’affecter les relations d’affaires entre les agences et l’entreprise cliente », conclut M. Dorval.
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Source : Nadine Légaré
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