Le CPQ plaide pour une économie résistante au choc !

Montréal, le 20 août 2018 – Le CPQ (Conseil du patronat du Québec) prend acte des conclusions de l’examen de la vérificatrice générale du Québec du Rapport préélectoral sur l’état des finances publiques publié par le ministre des Finances.

« La vérificatrice générale du Québec a confirmé ce matin le bon état général des finances publiques, ce qui place les partis en position de pouvoir prendre des engagements concrets », réagit Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ. « Parallèlement, elle est également venue confirmer que, face à plusieurs incertitudes mondiales, nous disposons de moins en moins de contrôle sur notre croissance économique et sur sa trajectoire. Le gouvernement qui sera élu devra donc impérativement bichonner notre économie dans le prochain mandat, pour la rendre antichoc ! »

Le CPQ trouve dans l’analyse des projections budgétaires plusieurs justifications à ses représentations effectuées ces dernières semaines, qui sont également contenues dans une lettre publiée hier, qui plaide pour un engagement fort des partis politiques en faveur d’une économie résiliente.

À cet égard, comme la situation des finances publiques le permet, en incluant l’existence de marges de prudence qui sont dans la norme, le CPQ estime que tous les partis sont en position de donner plus de marge de manœuvre aux entreprises, dont la vigueur influence largement la prospérité du Québec et le bien-être de ses citoyens.

Bichonner l’économie pour prospérer !

Inspiré par sa plateforme économique 2018-2021 « s’allier pour la prospérité ! », le CPQ recommande de mettre l’emphase sur quatre ingrédients de base nécessaires pour garder le cap sur une économie résistante au choc.

Faire de l’éducation et de la formation une priorité. Une société prospère est une société productive et à l’avant-garde des connaissances. Nos défis économiques et sociaux seront mieux supportés par des citoyens bien instruits et par des travailleurs à jour dans leurs compétences. La situation démographique et du marché du travail ne nous autorise plus le luxe d’échapper qui que ce soit non plus. Il faut des investissements stables et prévisibles en éducation et en formation continue.

Donner davantage de marge de manœuvre fiscale à toutes les entreprises. Il faut en arriver à une fiscalité plus concurrentielle, et ce, non seulement pour les PME, mais pour les grandes entreprises aussi. Prises trop souvent pour acquises, elles sont d’importantes pourvoyeuses d’emplois bien rémunérés et génèrent énormément d’activité économique dans le sillage de leurs affaires, sans oublier qu’elles font face à une forte concurrence mondiale. Actuellement, on fiscalise à outrance le travail, l’innovation et l’investissement.

Libérer les contraintes et les incertitudes reliées à l’investissement. Il faut activer vigoureusement les moteurs de croissance que sont l’innovation, la diversification et l’internationalisation. L’ingéniosité et la créativité de nos entrepreneurs ne sont plus à démontrer, mais ils ont maille à partir avec un cadre fiscal, législatif et réglementaire souvent beaucoup plus lourd que dans les autres juridictions en Amérique. Démarrer des entreprises, c’est bien. Les conserver, en attirer de nouvelles et les faire croître, c’est encore mieux.

Réussir notre virage numérique et énergétique. Tandis que certains États se demandent encore s’il faut se présenter à la ligne de départ d’une course mondiale déjà lancée, nous nous sommes engagés en bonne position, mais c’est la réussite de ce virage qui déterminera qui sera gagnant ou perdant. Or, les défis d’accompagnement des entreprises sont encore grands au Québec.

« L’examen de la situation budgétaire du gouvernement du Québec fait la démonstration qu’il est possible de donner une plus grande latitude aux entreprises, de même que déployer de nouveaux outils », estime Yves-Thomas Dorval. « Il faut se donner les moyens d’augmenter la productivité de nos entreprises, et donc, de les rendre encore plus concurrentielles. »

Note : La plateforme économique 2018-2021 du CPQ vise à assurer que les employeurs disposent des meilleures conditions possibles pour prospérer et faire prospérer le Québec. Elle met de l’avant 24 priorités, réparties selon 6 grands domaines d’intervention. Pour en prendre connaissance : cliquez ici.

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Source :

Nadine Légaré
Conseillère principale – Communications et relations médias
Conseil du patronat du Québec
[email protected]
Bureau : 514-288-5161 poste 243
Cell. : 514-265-5471

Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec.

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