Qui a dit que l’activité minière ne profitait qu’aux régions?

Chronique de l’Association minière du Québec – Nous l’avions démontré en 2016. Nous l’avons une fois de plus confirmé en 2018 : les grands centres sont beaucoup plus près de l’industrie minière qu’on peut le croire. C’est en effet ce qui ressort d’une nouvelle étude que l’Association minière du Québec (AMQ) a commandée sur les retombées économiques de l’industrie minière au Québec. Ces données sont les plus récentes et les plus représentatives de la contribution de l’industrie minière à l’économie du Québec.

Évidemment, les régions dites minières sont celles qui récoltent la plus grande part des retombées économiques, mais les activités qui s’y déroulent ont des répercussions bien au-delà de leurs frontières, comme en font foi les quelques données suivantes :

• Sur les 8,5 milliards de dollars en dépenses totales des sociétés minières au Québec, un milliard ont été effectuées sur l’île de Montréal, ce qui en fait la troisième région en importance sur ce point;
• Les résidents de la Montérégie représentent le troisième bassin de travailleurs avec près de 4 000;
• Montréal est deuxième en ce qui a trait au nombre de fournisseurs avec 715 et la Montérégie est troisième avec 485.

L’Abitibi-Témiscamingue trône au sommet

Rendons à César ce qui appartient à César : l’Abitibi-Témiscamingue est la région minière numéro un en ce qui concerne les retombées économiques, elle qui a profité de l’activité minière soutenue dans le secteur de l’or : sur les 8,5 milliards de dollars en dépenses totales des sociétés minières au Québec, 3,2 milliards ont été effectuées en Abitibi-Témiscamingue; 15 000 emplois sont occupés par des résidents de la région et 1 240 de ses fournisseurs participent à la vitalité de l’industrie.

La Côte-Nord a profité de la reprise dans le secteur du fer pour faire très bonne figure dans notre étude. En effet, plus de 6 000 emplois sont occupés par des résidents de la région où des dépenses de l’ordre de 2,1 milliards de dollars y ont été effectuées. Seule l’Abitibi-Témiscamingue devance la Côte-Nord sur ces aspects.

Et les gouvernements dans tout ça?

Cette étude permet également de répondre à une question qui revient souvent : combien les gouvernements reçoivent-ils de la mise en valeur des ressources minérales? La réponse : plus d’un milliard de dollars annuellement. Plus précisément, ce sont 961,5 millions de dollars qui ont été versés au seul gouvernement du Québec en 2016, sans compter l’impôt sur le revenu des sociétés. À cela s’ajoutent 426,8 millions de dollars pour le gouvernement du Canada.

Autre fait saillant : plus de femmes et d’autochtones sont employés par l’industrie minière que par le passé. L’objectif des sociétés minières est d’ailleurs d’augmenter ces proportions au fil des ans, ce qui contribuera inévitablement à répondre aux importants besoins de main-d’œuvre anticipés pour les années à venir.

Les retombées économiques en bref:

8,5 milliards de dollars en dépenses totales des sociétés minières au Québec :

						 o  3,2 milliards en Abitibi-Témiscamingue 
 o  2,1 milliards sur la Côte-Nord
 o  970 millions sur l’île de Montréal

					

40 540 emplois générés ou maintenus (directs, indirects et induits) :

						  o 15 000 en Abitibi-Témiscamingue
  o 6 130 sur la Côte-Nord
  o 3 800 en Montérégie

					

96 500 dollars en salaire moyen dans les opérations minières

3 950 fournisseurs de l’industrie minière au Québec

						o   1 240 en Abitibi-Témiscamingue
o   715 sur l’île de Montréal
o   485 en Montérégie

					

962 millions de dollars versés au gouvernement du Québec, sans compter l’impôt sur le revenu des sociétés

Il n’y a pas à dire, l’industrie minière contribue de façon significative à la prospérité du Québec.

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