7 % de la population, 100 % de notre avenir

Au Québec, ils sont près de 550 000 à faire leurs premiers pas, à dire leurs premiers mots. Nous souhaitons tous qu’ils deviennent des citoyens accomplis et engagés. À l’occasion de la Grande semaine des tout-petits, qui se tient du 19 au 25 novembre, plus d’une vingtaine de partenaires et une dizaine d’ambassadeurs de différents horizons souhaitent mettre en lumière les enfants de 0 à 5 ans afin d’en faire une véritable priorité de société.

Rassurons-nous, au Québec, la situation des tout-petits est généralement bonne. La majorité des enfants de 0 à 5 ans se portent bien et vivent dans un environnement propice à leur développement, et cela, grâce à la diversité de mesures collectives et de services mis en place au fil des années. Néanmoins, plusieurs d’entre eux vivent encore des situations difficiles. La Grande semaine constitue donc un contexte idéal pour communiquer et mobiliser l’ensemble de la société, y compris les élus et les employeurs, autour des enjeux liés à la petite enfance.

Le milieu des affaires est un acteur fort important, notamment parce qu’il emploie des milliers de parents de tout-petits à travers le Québec.

La mise en place par les employeurs du Québec de mesures de conciliation famille-travail contribue à retenir les employés, à diminuer l’absentéisme et à améliorer la productivité, mais ce n’est pas tout! Ces mesures favorisent aussi la diminution du stress parental, l’amélioration des conditions des familles et, ainsi, des tout-petits. Trois dirigeants des entreprises GIRO, GSOFT et SOPREMA ont d’ailleurs accepté de s’exprimer sur le sujet dans une vidéo conçue pour la Grande semaine des tout-petits.

La petite enfance n’a rien de petit pour une société. Cette période représente une extraordinaire fenêtre d’opportunité sur le plan du développement. Un bon départ dans la vie permet à l’enfant de devenir un adulte en meilleure santé, plus confiant, et un citoyen plus engagé dans la société. Et cela diminue les risques de rencontrer plusieurs difficultés à l’âge adulte. Le fait de s’investir collectivement pour nos tout-petits génère des bénéfices collectifs, et rend aussi une économie plus prospère, forte et résiliente. En somme, quand des communautés s’unissent pour faire mieux au profit de leurs tout-petits, l’ensemble de la société en bénéficie à long terme.

Des acteurs de tous les milieux sont déjà mobilisés et ont notamment signé la Lettre des grands à chacun des tout-petits. Le président-directeur général du Conseil du patronat du Québec, Yves-Thomas Dorval fait partie des signataires. Il joint ainsi sa voix à d’autres organisations du secteur économique telles que la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, l’Institut du Québec et le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec. Au nom de tous les partenaires de la Grande semaine, je vous invite à la lire et à y apposer, vous aussi, votre signature.

Ensemble, donnons-leur la grande place qu’ils méritent. Soyons tous pour les tout-petits!

Jean-Pierre Hotte, coprésident de la Grande semaine des tout-petits et président du conseil d’administration d’Avenir d’enfants.

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