Un an plus tard

Lettre ouverte par Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ, publiée en exclusivité sur le site du CPQ.

Il y a aujourd’hui un an, je prenais la relève à la tête du CPQ, alors que la pandémie ne laissait entrevoir aucune lumière au bout d’un long tunnel d’incertitude. On parlait d’une graduelle remise en marche de l’économie et, dans une première lettre d’opinion, j’insistais sur ce qui m’apparaissait évident : l’importance de s’unir. Toute région et tout secteur confondus, il fallait laisser de côté tout ce qui divise et de mettre en commun le meilleur de nous-mêmes.

Comme organisation, nous avons mis tout le potentiel de notre réseau au service du Québec.

Nous avons généré des outils afin de soutenir nos membres devant la transformation, toujours en cours, du monde du travail et de l’économie. Nous avons produit le tout premier guide du télétravail, couvant tous les volets, autant juridiques qu’organisationnels. Une seconde édition sera d’ailleurs publiée bientôt, alors que nous irons plus loin encore avec un événement sur l’employeur du 21e siècle cet automne.

Dès l’arrivée des premiers vaccins, plusieurs membres ont offert leurs installations, leur soutien. J’ai immédiatement demandé à ce que les entreprises soient mises à contribution. En quelques semaines à peine, le ministre de la Santé rencontrait nos membres et amorçait alors la première initiative de ce genre de notre histoire. Cette mobilisation du secteur privé a permis la création de 22 pôles de vaccination, lesquels ont grandement contribué à accélérer la vitesse de déploiement des vaccins à travers le Québec.

Nous avons mis en lumière tout ce qui allait propulser la relance économique, et dénoncé tout ce qui la ralentit. Alors que les deux gouvernements annonçaient leur intention de modifier les lois linguistiques malgré la pandémie, nous avons insisté sur un grand tabou de notre société : 53 % des gens âgés de 16 à 65 ans sont analphabètes ou analphabètes fonctionnels. Autant de travailleurs qui luttent, souvent dans le silence, contre cette lacune qui freine leurs initiatives et leurs ambitions. Alors que plusieurs s’attardaient au statut de la langue, nous avons rappelé l’importance de renforcer sa qualité et sa maitrise, lesquelles devraient faire l’objet d’une obsession.

Nous avons multiplié les rencontres gouvernementales à tous les paliers, renforçant les liens avec les décideurs publics et permis, je crois, l’atteinte par ceux-ci de plus grandes flexibilité et agilité. Avec notre nouvelle feuille de route, dévoilée en avril, nous avons présenté tous les éléments qui favoriseraient la relance économique, et toute une série de solutions afin de contrer les lacunes actuelles, comme la pénurie de main-d’œuvre qui frappe tous les secteurs d’activité.

Dès sa fondation en octobre dernier, nous avons joint la Conférence économique de l’Industrie touristique québécoise, avec tous les grands acteurs de ce secteur d’activité, certainement le plus touché par la pandémie. Nous ne comptons pas toutes les tables de travail et de concertations, publiques et privées, autour desquelles nous avons ajouté la voix des employeurs. Que ce soit en faveur du développement de l’économie verte, pour davantage d’équité, de diversité et d’inclusion, et combien d’autres.

Nous avons maintenu et accentué la collaboration avec d’autres organisations économiques, autant au Québec qu’ailleurs chez nos partenaires commerciaux. Nous avons multiplié les présences dans toutes les régions du Québec, notamment auprès du milieu municipal. Nous avons débuté ce printemps une série de rencontres entre des gouverneurs d’États américains et des gens d’affaires du Québec, afin de développer de nouvelles opportunités d’affaires. Nous travaillons activement avec le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) dans le but de faire bénéficier aux employeurs du Québec le vaste marché francophone à travers le monde.

Après maintenant une année, même si d’importants efforts demeurent nécessaires afin de traverser la crise, nous pouvons constater que le CPQ a livré la marchandise. En s’appuyant sur ce qui a toujours fait la force du CPQ, le dialogue social, nous avons certainement contribué à allumer cette lumière au bout du tunnel, et de la rendre de plus en plus accessible.

Reste que l’économie poursuit sa transformation, maintenant que nous sommes tous entrés dans le XXIe siècle d’un seul coup. Le CPQ poursuivra sans relâche sa mission et nous continuerons d’œuvrer à faire de tous ces nouveaux défis de réelles opportunités de prospérité.


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